C'est arrivé à tout le monde: on se promène sur la toile et on tombe sur le spécimen rare. Là pour le coup, je ne me rappelle plus ce que je cherchais (sûrement un raccourci que je ne trouverai jamais...) mais je me souviens bien de mon émotion à la vue de cette Fuego de l'amour. Manipulée par un artiste de la disqueuse, de la résine et du durcisseur, ce coupé Renault 18 qui se voulait Porsche 924 après l'heure n'a pas eu grand succès malgré quelques versions de fin de carrière plutôt intéressantes comme la 1600 Turbo développant 132 cv. Peut être aurait il fallut les lancer en début de commercialisation pour donner une autre image à ce coupé dessiné par Michel Jardin à la fin des années 70.

La Fuego de l'amour

Michel Jardin qui vient d'ailleurs de partir en retraite après avoir supervisé le dernier concept-car sorti de son service, le Nepta.

Mais le propos est ailleurs. Comme toute voiture passée à côté d'une carrière, elle possède de solide amoureux dont quelques uns se risquent à créer des versions qui n'ont jamais existé.

Vous avez donc sous les yeux la Fuego Cabrio, oeuvre (certainement de jeunesse) de Auto Concept J3C sise à Aix les bains et dont on peut dire que si elle frise la saucisse, elle n'en n'a pas moins nécessité un nombre d'heure de travail important. Et même d'une bonne dose de savoir faire.

Reste que s'inspirer de la R19 Cabrio n'était peut être pas la meilleure base de travail...

Tiens après avoir trouvé les images de l'intérieur, je modifie mon jugement: c'est bien une belle saucisse !

Comme vous avez été bien urbains de me lire jusqu'à la fin voici en bonus 2 petits films publicitaires typiques des années 80 vantant les mérites de ce feu de l'amour français.





via jalopnik