2. Homogène

Comme sur l’Exeo, la version ST bénéficie des TDI common rail. Moins rugueux que leurs ancêtres. Même régime que la berline, le break bénéficie des TDI 120 ch (dispo septembre), 143 ch et 170 ch. La gamme de moteurs essence compte également trois modèles. A commencer par le 1.6 de 102 ch, suivi du (vieux) 1.8 turbo de 150 ch., et enfin le 2.0 TSI à injection directe développant 200 ch.

Nous avons pris en main, le TDI 170 ch accompagnés d’une boite mécanique 6 rapports au maniement plutôt rugeux. Le bloc d’origine VW n’a pas la même homogénéité qu’un dCi 175 ch par exemple, mais bénéficie d’un couple (350 Nm) constant dans les tours. Dommage que les reprises à bas régime manquent de punch. L’utilisateur pourra compter sur un sobriété bienvenue (6,9 relevés par nos soins) et un silence de fonctionnement plus travaillé que sur les anciens TDI. Merci le common rail.

Seat a pensé à sa clientèle (50% de flottes) en intégrant le WIV. Un nouveau système qui indique en temps le nombre de kilomètres restant à parcourir avant la prochaine vidange et le changement des plaquettes. L’introduction du système WIV s'accompagne d'un indicateur de changement de rapports. Utile pour votre porte-monnaie et votre planète.

Le comportement de l’Exeo nous avait séduit.Il en va de même pour celui du break. Première remaque : le confort. Notre Modèle d’essai chaussé en 18’’ pneus tailles basse s’est montré particulièrement bien suspendu. La configuration à 4 bras à l’avant et trapézoïdale à l’arrière offre un très bon compromis entre confort et dynamisme.

Le concept du “châssis agile”, qui passe par un tarage différent des amortisseurs et une modification au niveau des barres stabilisatrices est convaincant. L’auto vire à souhait rapidement et se faufile dans la circulation sans trop de lourdeur. Au final le break espagnol conforte notre première impression. Seat présente bien plus qu’une pâle copie. L’Exeo ST est un véhicule abouti à consonnance sportive, qui pour une fois, ne fait pas l’impasse sur le confort.