Deux semaines se sont déjà écoulées depuis l’ouverture du salon de Genève visité en long, en large et en travers par nos équipes dès le commencement des journées presse. Un salon toujours bourré d’hybrides, électriques, concept-car et autres merveilles d’écologie et / ou de Green Washing, tendance qui se confirme donc pour l’année à venir chez à peu près tous les constructeurs. Bien évidemment, les exposants recèlent toujours de recettes imparables pour attirer à tout prix l’attention sur leurs stands. Institution incontournable de l’évènement automobile majeur, l’hôtesse valorise immanquablement un véhicule, même moche ( le véhicule, pas l’hôtesse ). Ainsi et comme chaque année, toutes les marque de prestige s’assuraient d’accompagner convenablement leurs nouveautés à Genève. Ferrari, Lamborghini ou Maserati rivalisaient d’atouts de charme pour attirer le regard masculin du journaliste automobile lambda, mais c’est chez bien chez Cadillac que nous avons fait une rencontre hors du commun.
Les constructeurs soignent leurs devantures, tout particulièrement dans le cadre des journées presse. De cette façon, ce sont bien souvent des mannequins de standing international qui viennent accompagner leurs nouveautés pendant ces deux premières journées réservées aux journalistes, évidemment primordiales pour la visibilité dans les médias aux quatre coins du monde. Des mannequins qui cèdent la place à d’autres filles fatalement un peu moins exceptionnelles pour le reste du salon, une fois les journées presse terminées.
Du coté de chez Cadillac, on profitait du Salon de Genève pour officialiser le grand retour sur le continent européen - via un nouveau contrat de distribution - et on amenait en Suisse le nouveau coupé CTS. Mais tout ça, on s’en fiche quand même un peu.
Cadillac a surtout réussi à trouver le parfait moyen d’illuminer un stand pourtant pas spécialement fourni en nouveautés automobiles. Pour attirer le regard des journalistes face à Audi - équipé de Justin Timberlake, ça aide forcement pour la promo - et au stand voisin de Seat, accompagné par Shakira, chez Cadillac on a tout misé sur Anaïs.
Anaïs, c’est une personnalité vraiment à part dans ce décor où les hôtesses se contentent généralement de sourire hautainement face aux assauts des photographes, appuyées comme elles le peuvent contre une portière ou une aile de sportive des heures durant. Anaïs est bien évidemment capable elle aussi de sourire lorsqu’un vieux journaliste ventru de la presse quotidienne régionale vient l’importuner pour la mitrailler sous tous les angles, un petit filet de bave aux lèvres. Mais Anaïs sort très largement du cadre de l’hôtesse standard : il suffit de discuter avec elle pour s’en convaincre. Née à Chambery et installée à Paris, Anaïs est mannequin lorsqu’elle n’est pas en train de composer, elle la fan inconditionnelle de musique électronique. Du haut de son mètre 85 et de ses 23 ans, elle enchaîne les apparitions et les couvertures de mode, sans jamais se prendre au sérieux comme le prouve son passage remarqué dans le clip d’Helmut Fritz, en parodie de Miss France ( ou plutôt Frange ) se cassant la gueule dans les escaliers.
Sa curiosité la mène un peu partout dans le monde de l’événementiel, raison pour laquelle elle se retrouvait chez Cadillac et Corvette afin d’égayer un stand qui en avait bien besoin. Spontanée, naturelle, drôle et pourtant si intimidante, elle est sans conteste la plus belle surprise de cette quinzaine pour Caradisiac. Et son avis sur l’automobile alors ? Le choix d’Anaïs se porterait sur une belle italienne originaire de Sant’Agata Bolognese. Équipez-vous donc au minimum d’une Lamborghini Super Veloce avant d’aller l’aborder.
Ci-dessous, l’une des multiples apparitions d’Anaïs, allias Miss Frange.
Genève 2010 : Anaïs, reine du salon ?
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