« Dénigrement », « publicité mensongère », « caricature », « méprisant »... les qualificatifs employés par Feu Vert ne manquent pas à l'encontre des spots publicitaires de Renault. L'affaire, qui se déroulait fin 2009, ouvrait alors le premier volet d'une série de litiges opposant la chaîne de centres automobiles et le constructeur.
L'histoire débute avec ces deux publicités, mettant en scène des employés de chez Feu Vert présentés comme incompétents et, pour tout dire, un peu niais, et s'achevant par le slogan « qui mieux que Renault peut entretenir votre Renault ? ». Outré, Feu Vert avait assigné Renault et obtenu l'interdiction de diffusion des publicités incriminées :
Coïncidence ou tactique marketing, c'était en tout cas au tour de Renault de pointer du doigt les publicités de Feu Vert. Les pneus sont moins chers chez Feu Vert que chez Renault, disaient-elles en très résumé. Une publicité comparative considérée comme « mensongère » par le constructeur qui est parvenu à les faire interdire. Aucun problème pour Feu Vert, qui renouvelle deux semaines après l'interdiction sa campagne avec des publicités ne laissant cette fois aucune place au doute : « Le chat [mascotte de la marque, ndlr] ne dénonce pas, il informe, mais encore plus précisément qu’avant », peut-on y entendre. Avec force chiffres, l'enseigne précise ainsi son propos et met l'accent sur tous les points qu'on lui reprochait précédemment de ne pas suffisamment détailler. Elle affirme ainsi que les « écarts par rapport à Feu Vert sur les prix moyens constatés » montrent que le remplacement de quatre pneus sur une Renault Twingo 1.2 de juin 1998 alourdirait de la facture de 31% si effectué en concession Renault. La suite au prochain épisode ?
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