Essai vidéo - Peugeot 3008 restylé : demi millionnaire

Le 3008 est le premier crossover de l’histoire de Peugeot. Un mélange de berline et de 4x4 initié par le Nissan Qashqaï en 2007 et revisité par la firme française en 2009. Malgré son faciès particulier, limite ingrat, le Peugeot 3008 rencontre un succès fulgurant. Les ventes explosent et atteignent aujourd’hui près de 500 000 unités. Il dépasse même le pionnier du genre, certes vieillissant, sur le marché européen. Le 3008 produit dans l’usine de Sochaux doit sa réussite à un confort de conduite exceptionnelle, un habitacle spacieux et modulable et une finition soignée.

Difficile de faire évoluer un modèle qui se porte à merveille sans trop perturber la clientèle. Discrètement, la firme française a procédé à quelques retouches esthétiques. La calandre coupe-frites, tant décriée, disparaît au profit d’une face avant plus conventionnelle. Les feux évoluent également, aussi bien à l'avant qu'à l'arrière.

A bord, le 3008 reste le même. Le cockpit « aviation » perdure avec une qualité de finition toujours dans le coup. Seul l’affichage tête haute évolue en voyant passer son coloris du orange au blanc. Ces menues retouches auraient pu s’accompagner de quelques innovations mais le constructeur a préféré concentrer l’effet nouveauté sur l’équipement. Le 3008 s’offre ainsi contre 250 € (option) une caméra de recul et un système qui calcule l’espace de stationnement. On aurait aimé un peu plus d’audace comme l’arrivée d’un système multimédia façon 308, mais Peugeot a voulu limiter l’inflation tarifaire de son modèle (+100 € à 250 €, selon les finitions).

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A vivre, le 3008 reste un bon élève, offrant à ses passagers de l’espace et de la lumière. La modularité n’est pas aussi poussée qu’à bord d’un monospace pur jus, mais le 3008 compense ce défaut par la présence d’un plancher plat, d’un hayon à double ouverture et d’un volume de coffre généraux (512 litres) et évolutif (plancher à trois positions).