La « Coccinelle, Käfer, Vocho, Fusca, Maggiolino, etc.», ou voiture du peuple comme on l’appelait dans les années 40 est de retour. Pour la seconde fois. Volkswagen tentait déjà de relancer le mythe en 1998 avec la New Beetle. Ce modèle aux lignes attrayantes n’a pourtant pas rencontré le même succès que son aînée. La faute au contexte de l’époque ? Vraisemblablement, car depuis le début du siècle, la clientèle européenne voue un véritable amour aux véhicules néo-rétros (Fiat 500 et Mini). C’est dans cette optique que les dirigeants de Volkswagen ont souhaité recadrer l’équipe de Walter Da Silva, en leur demandant de « réinventez l'original ».


Cette seconde projection se veut effectivement plus fidèle au modèle original, que ne fût la New Beetle en 1998. Les ailes prennent du muscle, le pavillon s’étire et confère au coupé une allure plus trapue, plus masculine que la précédente mouture. Volkswagen propose un programme de personnalisation sous forme de stickers. Ainsi vous pourrez apposer au dos de votre modèle le surnom donné à la Beetle dans chaque pays : Kafer, Beetle, Vocho, Coccinelle, Fusca, Maggiolino, etc.


Essai vidéo - Volkswagen Beetle : seconde chance

La ligne de toit plane donne un aspect plus musclé et plus proche de la Beetle originale


Basée sur la plateforme de la Golf 6, la Beetle profite d’un gain de taille conséquent (4,28 m). Qui profite aux passagers grâce à un empattement également plus important (2,54 m). Le coupé 4 places s’avère plus accueillant aux places arrière, avec un espace aux genoux et aux épaules plus importants. La garde au toit est moins importante en raison d’une chute de pavillon plus marquée et d’une hauteur moins importante (1,49 m). Les grands gabarits devront donc courber l'échine aux places arrière. Cet accroissement général profite également au volume de coffre qui atteint 350 litres.

L’intérieur évolue de manière significative. Exit, le soliflore qui avait tant séduit les femmes. L’ambiance à bord est nettement plus néo-rétro et curieusement plus fun qu’à l’accoutumée chez Volkswagen. On a particulièrement aimé la planche de bord laquée assortie aux sièges et aux portières, ainsi que les trois manomètres disposés sous le pare-brise (finition Sport). La qualité de fabrication est sérieuse et les plastiques (non moussés) restent de bonne qualité.

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La planche de bord néo-rétro, les manomètres et la boite à gant rendent hommage à la Cox d'antan


Les nostalgiques remarqueront la boite à gant et les compteurs circulaires repris de la Cox d’antan. Avec cette production VW redonne ses lettres de noblesses à la voiture plaisir. Le client aura le loisir d’opter pour des équipements cultes comme le toit panoramique en verre ou encore le système audio développé par Fender (400 w). Un grand moment pour les oreilles. Il se murmure même qu’une Beetle Cabrio verra le jour fin 2012.

Volkswagen articulera son offre, dès le 4 novembre 2011, à travers trois niveaux de finitions. Beetle, Confort et Sport. Commercialisée à partir de 17 000 €, la Beetle se veut agressive. Mais comme très souvent chez Volkswagen, le catalogue d'options, certes alléchantes, peut faire grimper l'addition très vite. A voir, lorsque les tarifs seront rendus officiels d'ici la rentrée.