Les trois concurrentes de ce jour développent des puissances relativement proches se situant aux environs de 130 ch. A ce jeu, c’est la Twingo qui se différencie avec 133 ch contre 125 pour la C2 VTS et la Swift Sport. Elle possède aussi le meilleur poids/puissance de ce comparatif (7,88 kg/ch contre 8,24 kg/ch pour la Swift Sport). La proximité de cette caractéristique se ressent également au niveau des performances puisqu’elles atteignent une Vmax égale ou très légèrement supérieure à 200 km./h. Même constat pour le 0 à 100 km/h proche des 8 secondes. En matière de couple, deux tendances s’affrontent. La C2 VTS est celle dont le couple arrive le plus tôt avec 143 Nm dès 3750 tr/min. En revanche, c’est la Twingo qui en détient le plus avec 160 Nm mais celui-ci est haut perché ( à 4600 tr/min). Entre les deux, on trouve la Swift Sport avec 148 Nm à 4800 tr/min.
Le comportement de la C2 VTS est indéniablement beaucoup plus sage que celui de la regrettée Saxo. Sa stabilité est excellente en courbe et dans la plupart des virages, au freinage comme au lever de pied. Du coup, elle manque d’agilité dans les épingles, exacerbée par l’impression de lourdeur procurée par le train avant. Plus pistarde que rallye, elle s’apprécie dans des trajectoires propres. Le pilotage en perd de son sel, toutefois l’efficacité se situe à peine en retrait de ses comparses grâce à un faible roulis, et un amortissement de qualité qui garantit un bon contact de la roue au sol sans battement de roues. En revanche, le confort des suspensions s’avère moins agréable sur le bosselé que ses rivales pourtant encore plus plaisantes à conduire. Bon freinage mais l’assistance d’urgence (AFU) surprend en conduite dynamique. Un dispositif qui mérite d’être banni sur les autos « à piloter ».
En tant que dernière arrivée, et en raison de la compétence de son constructeur quand il veut bien se donner la peine de soigner la mise au point, on attendait énormément de la Twingo RS. C’est une pleine réussite : vive, incisive, précise sur son train avant, agile (une fois déconnecté l’ESP (interrupteur planqué à main droite sur la colonne de direction), facile et d’une efficacité remarquable sur tout type de route, elle devient la référence parmi les citadines survitaminées. Nous ne parlons pas ici de la version Cup aux suspensions trop dures pour le confort de ses occupants au quotidien et moins convaincante que la Sport sur les routes défoncées. Très bonne qualité du freinage, avec des distances d’arrêt ultra-courtes et endurance itou. L’attaque à la pédale est également appréciable.
La Suzuki Swift Sport procure un plaisir de conduite au dessus du lot, en raison notamment du poids maîtrisé de l’auto, de son moteur pétillant, et surtout de son équilibre peu sous-vireur. C’est également la plus joueuse des trois sans même déconnecter l’ESP, avec une agilité digne de ce nom une fois ce dernier désactivé. Très saine et relativement efficace, elle profite également d’une direction et d’un freinage sans tare. Côté consommation, pas de grand écart entre ces trois modèles qui oscillent tous entre 8 et 10 litres. En usage sportif, comptez une moyenne supérieure à 13 litres.
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