Yamaha : le pari des scooters électriques rechargeables.
L’électrification des gammes des constructeurs de motos et de scooters est inévitable. Elle est déjà en cours, et elle devrait s’accélérer, avec, notamment, l’arrivée sur ce marché de marques qui, jusque-là, ne jurait que par un bon gros moteur thermique. D’autres sont déjà impliqués et voient même encore plus loin. À l’image de Yamaha.
Un engin électrique que l’on recharge, c’est le schéma désormais dans les mœurs de l’engin à batteries. Mais changer celles-ci plutôt que de la réalimenter et adopter ainsi le même process que celui connu de puis des lustres avec la bouteille de gaz du domicile, c’est moins répandu. Et c’est pourtant le pari qu’a décidé de relever Yamaha.
Sa base de réflexion se situe à Taiwan. Les scooters électriques y font florès au point de s’ouvrir un nouvel espace économique dans lequel s’engouffrent les start-ups. Parmi elles, une certaine Gogoro fondée en 2011, mais déjà considéré comme l’un des leaders de son pays.
Avec 1 200 employés enregistrés, cette entreprise a fait des scooters électriques et des infrastructures d’échanges de batteries sa raison d’être. Elle possède aujourd’hui plus de 750 sites éparpillés dans l’État insulaire, pour plus de 17 millions d’échanges de batteries recensées. Une position qui a convaincu Yamaha d’un partenariat inédit.
L’idée est Yamaha apporte sa puissance marketing et son savoir-faire en matière de construction, alors que Gogoro fournira sa technologie. Le but sera de créer un scooter électrique à batterie échangeable estampillé Yamaha. Un enfin attendu à l’été 2019.
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