Vidéo - Skoda Octavia restylée : les premières images en direct de l'essai + les impressions de conduite
Manuel Cailliot , mis à jour
Arrivée à mi-carrière, l'Octavia de troisième génération subit un traditionnel restylage. Evolutions esthétiques, mise à jour technologique, elle fait tout pour rester à la page. Voici nos premières images tournées en direct du lieu de sa présentation, au Portugal.
La Skoda Octavia est un best-seller pour la marque en Europe. En France, c'est la deuxième meilleure vente derrière la Fabia. Cette troisième génération, sortie en 2013, a séduit de part un style épuré et élégant à défaut d'être flamboyant, mais aussi grâce à une habitabilité record pour le gabarit, volume de coffre y compris. Et comme le niveau d'équipement rejoignait presque celui des modèles phares de la maison-mère Volkswagen, la boucle était bouclée. Cela en faisait un véhicule séduisant, rationnel, un achat "malin" à prix contenu.
Vidéo tournée en live le 14 février 2017. Replay disponible ci-dessus.
Avec ce restylage, Skoda tente d'améliorer sa berline sur tous les points. Esthétiquement, les évolutions concernent la face avant uniquement, avec l'apparition de phares dédoublés, à la façon d'une ancienne Mercedes Classe E, tandis que de nouvelles nervures viennent s'ajouter sur le capot. Loin de nous l'idée de juger du style, mais ce n'est pas forcément une évolutions des plus heureuses, du moins sur photos. A voir en vrai. La longueur augmente de 11 mm, pour atteindre 4,67 m.
Dans l'habitacle, quelques évolutions de matériaux rendent le tout plus cossu tandis que l'équipement s'enrichit, avec par exemple un plus grand écran multimédia, ou la possibilité de disposer de la gestion semi-autonome de la conduite dans les embouteillages, comme la cousine Volskwagen Passat.
Les motorisations restent celles de la gamme actuelle, avec en essence un 1.2 TSI de 86 ch, un 1.0 de 116 ch, un 1.4 de 150 ch et un 1.8 de 180 ch. En diesel, en retrouve le 1.6 TDI en 90 et 116 ch, et le 2.0 TDI en 150 et 184 ch.
Les premières impressions de conduite
Nous avons eu entre les mains pour cet essai la version 1.8 TSI 180 ch essence. Ce ne sera frznchement pas le moteur le plus vendu en France, dans cette catégorie où, malgré une forte remmontée de l'essence, les moteurs gazole restent majoritaires. Pour autant, il n'était pas inintéressant d'en prendre le volant. En effet, ce 1.8 TSI pourra, même dans 5 ou 6 ans, toujours rouler dans Paris et en Ile-de-France pendant les pics de pollution. Idem dans les zones à circulation restreinte qui ne manqueront pas de fleurir dans les prochaines années. Et il est également plein de ressources. Disposant d'une puissance confortable, il ne manque pas de tonus, aussi bien en accélération qu'en reprises. Il émet une sonorité sympathique, bien maîtrisée toutefois à vitesse stabilisée par l'insonorisation, réussie, de l'Octavia. La consommation reste elle aussi maîtrisée, avec moins de 9 litres de moyenne relevés sur notre essai mené à bon rythme. Vu la puissance et les conditions, ce n'est pas délirant. Pour le reste des sensations de conduite, pas de changement par rapport à la précédente version, puisque rien n'a été modifié au niveau du châssis et des trains roulants. Elle reste donc une berline confortable et prévenante avec les vertèbres des passagers, mais qui n'en oublie pas pour autant un bon maintien de caisse et un dynamisme de bon aloi sur la route. Le freinage est performant, la direction, précise et à l'assistance bien calibrée en fonction de la vitesse. L'ergonomie des commandes est également bonne, sauf concernant la gestion du GPS.
Pour résumer, on enquille les kilomètres sans fatigue à son volant.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération