Mondial de Paris 2016 : les nouveautés qui font rêver en vidéo

L'automobile reste, quoi qu'on en dise, une belle machine à rêve. Il n'y a qu'à regarder les yeux émerveillés de nos chérubins devant certaines autos pour s'en persuader. Alors nous avons sillonné les allées du Mondial pour effectuer une petite sélection, non exhaustive bien entendu, de vraies voitures qui allument des étoiles dans les yeux (bon, ok, il y a aussi un concept dans le lot…).

Et on commence avec, une fois n'est pas coutume, une Lexus. Oui, son dernier grand coupé, le LC, au style très flamboyant, est à même de rentrer dans la catégorie des véhicules qui font rêver. La plastique est aguicheuse, les courbes assez sensuelles. elle n'est pas taillée à la serpe comme d'autres modèles de la marque et sa calandre, par exemple, tout comme ses feux arrière à trois branches, sont reconnaissables entre mille. Elle se dote d'un V8 de 473 ch ou d'un moteur hybride, tous deux très performant. Quant au prix, ce sera environ 90 000 €. On commence gentiment, mais nous allons découvrir bien plus cher ensuite.

On ne pouvait pas faire un reportage sur les voitures de rêves sans faire un détour chez Porsche, qui présente sa Panamera de deuxième génération. Rien moins qu'une des berlines les plus performantes du monde, et LA plus performante de la planète en diesel. Au menu, des moteurs de 422 à 550 ch, des performances ébouriffantes, des prix compris entre 115 000 et 156 000 €, mais aussi la possibilité de profiter de tout cela en famille, grâce aux 4 places et au grand coffre. Un songe de père de famille passionné.

Du rêve encore chez Mercedes, qui présente aux visiteurs une version très spéciale de son AMG GT, la GT "R". Esthétiquement déjà, elle en jette un maximum, avec son long capot, ses formes plantureuses et son arrière à la mode Porsche 911. Le vert de la carrosserie attire le regard, tout comme le toit en carbone. Sous le capot, le V8 bi-turbo passe de 476 à 585 ch. Les performances sont folles avec une vitesse de pointe de 318 km/h. Et la tenue de route améliorée par un châssis à 4 roues directrices, comme la 911, là encore…Le modèle de base coûte 144 000 €, on estime ici le prix autour des 200 000 €.

Un saut de puce nous emmène chez Honda, qui réveille le mythe NSX. Cette fabuleuse GT a déjà fait rêver toute une génération dans les années 90 et début 2000, elle revient aujourd'hui dans la course à la GT la plus désirable. Son moteur hybride V6 turbo plus moteurs électriques développe 581 ch en tout, le 0 à 100 km/h est expédié en 3 secondes. Et le style ? On vous laisse juges, mais selon nous il oscille entre Manga et Transformers, ou bien l'inverse. Dans tous les cas, il impressionne.

Rdv ensuite sur un stand français, celui de Renault, qui nous régale la rétine cette année avec un fort joli concept, baptisé TréZor et signé Laurens Van Den Acker et son équipe. Les lignes sont fluides, les galbes généreux. On distingue des signatures lumineuses avant et arrière déjà mises en place sur les modèles de la gamme actuelle. Le plus étonnant ? Son système d'ouverture en une pièce unique, qui découvre un habitacle où se mêlent néo et rétro, dalle de verre "gorilla glass" pour l'instrumentation et pièces en bois naturel ou cuir pour le reste. À Renault maintenant de nous faire rêver avec des modèles de série et non avec des concepts seulement.

Enfin, on termine en apothéose, sur le stand Ferrari, marque de rêve par excellence. Le constructeur au cheval cabré y présente la version découvrable de sa LaFerrari, baptisé Aperta (ouverte). Elle se dote d'une capote en toile, qui, comble du paradoxe, ne résiste pas à des vitesses supérieures à 130 km/h. Heureusement, on peut opter pour un hard-top en carbone à 50 000 € (le prix d'un Renault Espace haut de gamme…sic). Dommage quand on sait que l'on dispose de 963 ch (un V12 de 800 ch plus le renfort de moteurs électriques de 163 ch) sous la pédale de droite. Ce sont 209 exemplaires qui sont prévus à la production, mais ne vous précipitez pas. D'une part parce que le prix est compris entre 1,8 et 2 millions d'euros, et d’autre part parce qu'ils sont… tous vendus.