Le record de la piste détenu par Valentino Rossi l'an passé de 1'55 002 n'est plus qu'à ranger au rayon des souvenirs. A présent, c'est 1'54 552 qu'il faudra battre et il a été signé cette nuit au clair de lune par Jorge Lorenzo.
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Par l'intermédiaire de son pilote Anthony West, Kawasaki est entré dans les statistiques comme offrant la première moto à avoir subi une chute en essai officiel par des conditions de nuit.
Suzuki est sans doute le seul team du plateau Moto GP au Qatar à avoir cure de savoir s'il fait jour ou nuit. Car la GSV-R connaît actuellement à ce point des problèmes de motricité qu'une véritable course contre la montre s'est engagée au sein de la structure de Paul Denning pour les éradiquer.
Les avis sont quelque peu mitigés au sein du HRC à l'issue de cette première séance d'essai nocturne sous les projecteurs du Qatar. Si Dani Pedrosa fait la moue, Nicky Hayden ne cache pas son plaisir.
Nos Gaulois ont été satisfaits des conditions dans lesquelles ils ont été mis pour affronter pour la première fois la nuit avec leur Moto GP. Les organisateurs qataris ne se sont décidément pas loupés dans leurs calculs et leur dispositif d'éclairage a quasiment fait oublier ces conditions historiques, la préoccupation des pilotes se retrouvant dans le domaine technique éprouvé du mariage des pneus avec la température de la piste.
Jorge Lorenzo a, comme ses collègues, découvert pour la première fois les joies du pilotage nocturne sur une Moto GP, ne devant sa visibilité qu'à la lumière des projecteurs, puisque sa machine n'est équipée d'aucun dispositif d'éclairage.
Les deux ténors de la catégorie ont donné un avis positif sur l'infrastructure qui va leur permettre de fendre la nuit qatarie au moment de courir le Grand Prix. Sur ce point, les premiers essais nocturnes de l'histoire du Moto GP ont rassuré tout le monde.
C'est fait, le Moto GP est entré dans l'histoire en effectuant des tours dans la nuit du Qatar, cherchant la performance sous la lumière artificielle. Avec un résultat par ailleurs tout à fait classique. Ces conditions n'ont pas bouleversé la hiérarchie et cette première expérience convaincrait même qu'elles l'exacerbent.
Carmelo Ezpeleta a beaucoup parlé depuis quelque temps du Control de traction des MotoGP, indispensable sur ces motos d'après lui. Ce système est maintenant très critiqué par certains pilotes.
Valentino tire toutes les conséquences des déboires enregistrés dans la gestion de ses intérêts, et après un accord passé avec le fisc italien pour solde de tout compte, c'est une nouvelle structure qui voit le jour pour administrer les ressources et l'image du Champion.
