Loris Baz se souviendra douloureusement de son Grand Prix d'Italie. Déjà en proie à des soucis de réglages sur sa Ducati Avintia, le Français a eu la malchance d'être le dégât collatéral d'un Álvaro Bautista en perdition au départ de la course. Un accident dont il a été relevé sérieusement blessé.
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Pour les déçus du week-end dernier, voici le lot de consolation de choix : un nouvel épisode du feuilleton dédié à Valentino Rossi. Le dernier Grand Prix d'Italie vous a laissé comme un goût de cendre en voyant la Yamaha frappée du 46 casser ? Des espoirs de victoire partis en fumée au sens propre comme au figuré.
Le rendez-vous au Mugello est un des préférés d'Alexis Masbou et il nourrissait l'espoir d'enfin y marquer ses premiers points en 2016 après avoir retrouvé une certaine compétitivité, bien que mal récompensée, au Mans. Malheureusement, ce weekend, c'est la malchance qu'il trouvait sur son chemin !
Cette édition du Grand Prix d'Italie ne restera pas un des meilleurs souvenirs de la carrière de Loris Baz. Non seulement il y a retrouvé ses problèmes récurrents du Mans au guidon de sa Ducati avec, pour conséquence, l'impossibilité de faire des performances.
Et de deux ! Cette deuxième victoire de la saison pour un Johann Zarco qui a décidé de remettre son titre en jeu était importante à prendre pour signifier à ses adversaires que ses dernières contre-performances n'étaient que passagères.
C'est un record et il a été signé ce dimanche en course dans la longue ligne droite du Mugello. 354,9 km/h, c'est la meilleure vitesse de pointe jamais réalisée par une MotoGP et elle revient à la Ducati de Iannone. Pas mal, mais insuffisant pour filer comme l'éclair vers la victoire.
Cette année, Marc Márquez a promis à son patron qu'il ne tenterait plus le tout pour le tout pour la victoire. Il a juré qu'il saurait gérer et faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Et avec la Honda qu'il a cette année, MM93 doit s'imposer une discipline de fer.
C'est le sol de Rossi, mais le Mugello est le terrain de jeu de Lorenzo. Depuis 2008, il prive le Doctor des fêtes à domicile et cette année, c'est avec l'aide de la mécanique qu'il a poursuivi sa domination en Toscane.
Tout était en place pour un succès retentissant qu'il avait prédit dès la fin du Grand Prix de France au Mans. Avec sa Yamaha et ses Michelin, Valentino Rossi se sent bien cette année et il se délectait d'avance de son rendez-vous national au Mugello.
C'est Jorge Lorenzo qui a fini par sortir grand vainqueur d'un Grand Prix d'Italie que beaucoup voulaient gagner cette année. A commencer par Rossi qui partait de la pole-position, sans oublier les Ducati et un Márquez en embuscade.