Avant la voiture autonome, il y a l’automobile connectée. Celle qui vous permet d’interagir avec votre environnement domestique. Si autant de connexions peuvent interpeller sur la sécurité générale du dispositif, la demande est forte et la technologie est en marche. Les constructeurs cherchent donc des alliés spécialisés. L’Allemand Volkswagen a trouvé le sien : le Sud-Coréen LG.
C’est le genre de nouvelle qui donnait jusque-là le sentiment d’un progrès, d’une avancée vers la nouvelle frontière automobile prête à être franchie sans les mains, les pieds ni rien. Juste sur l’élan de la machine autonome. Mais depuis, il y a eu l’accident mortel d’une Tesla en pilotage automatique qui a déclenché une enquête. Pour autant, les constructeurs travaillent sur le sujet. Dernier en date : BMW.
Il s’agit du premier accident mortel attribué au fonctionnement d’une voiture autonome. Un fait dramatique qui pourrait être historique au moment où l’on nous assure qu’en ne conduisant plus, nous aurons des routes plus sûres. De fait, l’enquête que va mener l'agence américaine de la sécurité routière (NHTSA) sur cet accrochage fatal entre un camion et une Tesla Model S en mode « Autopilot » va être observée de près.
Il va bien falloir s’y résigner : la voiture de demain ne sera plus cette complice docile menée au doigt et à l’œil, témoin muette de vos pulsions les plus secrètes. D’abord, elle ne vous laissera plus la conduire. Mais en attendant l’aliénation complète, ladite automobile se fait juge de votre comportement, vous positionne dans l’espace et le temps pour mieux moucharder au premier demandeur venu. Enfin presque. Parmi eux, les assureurs, qui jurent que c’est pour le bien de vos cotisations.
Toyota : un investissement d'un milliard de dollars à venir pour sa technologie de voiture autonome
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La marque japonaise Toyota passe à la vitesse supérieure pour sa future technologie de voiture autonome. La bagatelle d'un milliard de dollars (882 millions d'euros) lui permettra de développer ses véhicules de demain. Le premier objectif concerne une voiture de série capable de circuler seule sur l'autoroute en 2020.
La voiture autonome arrive et c’est l’avenir de l’automobile. Les constructeurs travaillent sur leurs projets et s’allient avec des enseignes qui ont pignon sur rue dans l’élevage des puces savantes et la culture de la bagnole partagée. Le citoyen, lui, n’a plus qu’à attendre et préparer son budget pour entrer dans la nouvelle ère. Mais que vont devenir les anciens modèles lorsque la nouvelle vague les submergera ? Direction la casse ? Que nenni, avec un kit à moins de 900 euros, ils pourront donner le change !
La voiture autonome a pour vocation de vous amener d’un point à un autre sans que vous vous préoccupiez de la conduite et de la circulation. Pas mal. Mais à présent sachez qu’en plus, elle parle ! Ou tout du moins, elle klaxonne. Un accessoire que les êtres humains se servent parfois comme défouloir. Mais le progrès est là, redonnant ses lettres de noblesse à l’avertisseur.
C’est un constat qui interpelle. En France, 11 216 accidents corporels ont impliqué un piéton en 2014, soit 19 % de l’ensemble des accidents. Est-ce à dire que les automobilistes les considèrent comme quantité négligeable ? Pas sûr. L’indicateur révèle aussi une évolution sociale que l’on n’attendait pas dans la statistique éclairant sur l’accidentologie : abuser du téléphone portable peut gravement nuire à la santé.
Dans une récente étude, vous avez avoué ne pas connaître et ne pas plus utiliser tout le potentiel technologique de votre voiture connectée. Mais rassurez-vous, les forces de l’ordre, elles, pourront y extraire tous les secrets du boîtier électronique pour expliquer votre conduite et vous rappeler à l’ordre si besoin est. L’Assemblée Nationale leur a donné cette possibilité. Quand les puces savantes se font mouchards…
Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron est venu essayer la conduite autonome française en testant les Citroën C4 Picasso et Renault Espace autonomes (sur autoroute), autour de Paris, à l'occasion de la date anniversaire de la Nouvelle France Industrielle. Les deux groupes français espèrent proposer leurs produits aboutis dès 2020/2022.