
Normalement, le nouveau cycle européen d'homologation est censé être plus dur et plus restrictif pour les constructeurs. Autant dire que ça ne sent pas très bon pour les grosses motorisations essence. Et si, c'était finalement l'inverse ?
Normalement, le nouveau cycle européen d'homologation est censé être plus dur et plus restrictif pour les constructeurs. Autant dire que ça ne sent pas très bon pour les grosses motorisations essence. Et si, c'était finalement l'inverse ?
La Commission Européenne n’en finit pas de durcir les normes en matière de rejets de CO2. Son prochain projet vise à réduire les émissions de 30 % d’ici 2030. Irréaliste pour Carlos Tavarès, le président de PSA mais également de l’ACEA (Association des constructeurs automobiles européens).
Vous ne le savez peut-être pas, mais le cycle officiel européen d'homologation a changé : il est désormais plus proche de la réalité. Problème : le barème français du bonus/malus, qui se base sur le CO2, a été fait en fonction de l'ancien cycle. Le CNPA demande au gouvernement de revoir sa copie.
Le gouvernement se félicite déjà de son dispositif de prime à la casse qui a encouragé un grand nombre de ménages à changer leur véhicule pour un modèle neuf. Mais est-ce réellement écologique ?
D'après une étude, le déclin du diesel et l’essor des SUV ont entraîné une hausse des émissions de CO2 des voitures vendues en Europe l'an dernier. Et le phénomène semble durable.
Une nouvelle étude montre que le dernier cycle européen d'homologation, qui contient désormais une partie en test sur route, ferait grimper en moyenne les grammages CO2 de l'ordre de 25 % sur les véhicules neufs. Ceci est synonyme, en France, de forte inflation des malus sur certaines autos.
La dégringolade des ventes de voitures à moteur diesel a pour conséquence l'augmentation des rejets moyens de CO2, les véhicules à bloc essence rejetant plus de dioxyde de carbone.
Les constructeurs vont passer progressivement au nouveau cycle d'homologation européen, baptisé WLTP. Un cycle qui ne convainc pas forcément Mercedes, même si l'un des responsables de la marque explique que les tests en conditions réelles sont un peu trop laxistes.
L'Agence européenne de l'environnement vient de rendre son étude annuelle très exhaustive sur les émissions de CO2 des véhicules neufs vendus en Europe. En 2016 (l'étude se reporte sur deux années en arrière), la moyenne de CO2 fut de 118,1 g/km, soit une baisse de 1,45 g/km. Mais cette tendance pourrait s'inverser en 2017 avec la hausse des ventes de véhicules essence.
C'est la semaine de l'environnement : après le début des festivités à Paris lors du sommet sur le climat, voilà que le patron de la Banque mondiale annonce la fin des investissements dans le secteur pétrolier, pour assurer une cohérence avec la volonté de nombreux pays de promouvoir les énergies renouvelables.
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