D’aucuns diront que le pire est passé et que l’embellie est de retour et d’autres calmeront les ardeurs en précisant que l’effondrement avait été tel que ça ne pouvait que remonter. Ce dont il s’agit, c’est du marché automobile russe qui a enfin stoppé sa descente aux enfers. Une fin de cycle ou une simple pause, l’avenir le dira, Mais dans tous les cas, si le marché reprend un peu souffle c’est surtout Renault qui respire.
Les caméras de surveillance de l'aéroport de Kazan en Russie ont immortalisé une scène très étrange. Un homme a déboulé dans le terminal des voyageurs au volant de sa Lada Sagona cabossée avec trois vigiles à sa poursuite.
Des engagements internationaux en faveur d’un climat à préserver poussant à une baisse de sa consommation… Un prix de son baril orienté à la baisse trahissant une offre plus grande que la demande… On pourrait penser au vu de ces données qu’il n’y a pas à se mettre dans le rouge lorsque l’on s’interroge sur la pérennité de l’or noir. Et pourtant, dans 25 ans, on pourrait bien rire jaune.
Nous avons le Captur avec un "C", les Russes auront désormais le Kaptur avec un "K". Le constructeur au losange dévoile en effet aujourd'hui en direct de Russie le tout nouveau crossover maison qui sera commercialisé en Russie. Plus long qu'un Captur mais plus court qu'un Kadjar, ce Kaptur est uniquement disponible en transmission intégrale.
Les autorités ont mis la main sur plus de 80 000 faux bidons d'huile moteur. Les étiquettes imitaient celles d'ExxonMobil, de Total et de Shell. L'escroquerie rapportait plus de 147 millions d'euros par an aux trafiquants.
La Russie n’est pas en ce moment ce que l’on pourrait appeler un marché porteur. A un point tel d’ailleurs que les constructeurs la quittent. La retraite de Russie aux airs de Berezina est souvent évoquée pour figer une conjoncture qui ne suscite guère l’enthousiasme. Pourtant, Renault y croit toujours. La preuve ? Le losange envisage d’y produire son Captur à succès en version longue, rien que pour les Russes.
Lorsqu’il y a crise, il y a deux façons de voir les choses. On peut considérer ça comme une calamité mais on peut aussi envisager la conjoncture comme une opportunité. Renault a semble-t-il décidé de prendre ce pari avec une Russie qui a encore vu récemment son marche de l’automobile se contracter de 33% par rapport à la même période un an plus tôt. Et le blason français a vu ses ventes y chuter de 37%. Qu’à cela ne tienne, le losange ne battra pas en retraite. Plutôt que la Bérézina, c’est l’ancrage qui est choisi, avec une attention toute particulière portée à la renaissance de la marque Moskvitch.
Le lancement d'une nouvelle marque est la plupart du temps un événement excitant. Ravon démarrera néanmoins prochainement en Russie sans une offre bouleversante. La firme fait suite à une association entre Daewoo et UzAvtosanoat.
Le géant allemand vient d'inaugurer en Russie une structure capable de produire 150 000 blocs par an. Ces mécaniques iront sous les capots de différentes Skoda et Volkswagen.
Le marché russe est proche de la catastrophe (si ce n'est déjà fait) avec des ventes qui plongent chaque mois de plus de 20 ou 30 % (voire 40 % pour le mois de mars). Alors que bon nombre de constructeurs cherchent des solutions ou fuient carrément, Mercedes pourrait bientôt ouvrir une usine en Russie et le choix du lieu se resserre selon les autorités russes.