La baisse est "sans précédent", confirme la Cour des Comptes à propos des recettes des radars en 2018. Mais selon elle, celle-ci ne serait pas le simple fait du vandalisme des automates, mais peut-être bien d'un changement de comportement sur la route… Qui l'eut cru ? Décryptage de cette grande analyse financière annuelle sur les amendes de circulation.
Lors de sa grande allocution de jeudi soir, le président n'a soufflé mot de la limitation à 80 km/h. Hier soir à la sortie du séminaire gouvernemental, toujours rien à ce propos. Veut-on laisser pourrir le dossier ?
Suite à l’épisode des dégradations de 75% des radars fixes en lien avec le mouvement des gilets jaunes, l’Etat va déployer dès cette année, 400 radars de nouvelle génération capables de détecter le port de la ceinture, le téléphone au volant, le respect des distances de sécurité en plus de leur fonction initiale : le contrôle de la vitesse.
Exclusif. Caradisiac s'est procuré les chiffres de l'accidentalité sur le périphérique parisien, depuis que ces données existent. En 2018, 4 morts y ont été recensés sur les 36 tués de la Capitale. S'il y a un endroit où l'abaissement de la vitesse – de 80 à 70 km/h en 2014 – et la multiplication des contrôles présente un bilan des plus contrastés, c'est bien sur cette rocade de 35 kilomètres.
La réponse donnée par le ministère de l'Intérieur à un sénateur, jeudi, sur "les conditions d'affectation du surplus des amendes (...) lié à l'abaissement de la vitesse" devait traîner dans un tiroir depuis un bon moment, tant les hypothèses qui y sont émises paraissent aujourd'hui obsolètes. En voici les détails…
À n’en pas douter, la note sera salée, mais pas forcément autant qu'annoncée ! Parler de plusieurs centaines de millions d'euros rien que pour le vandalisme paraît tout simplement disproportionné. Pour ce qui est des recettes, les projections paraissaient de toute façon difficilement tenables, sans la mise en place du 80 km/h. Zoom sur les chiffres officiels des dégradations des radars retrouvés par Caradisiac et les infos clés pour savoir à quoi s'en tenir… et éviter la "surenchère" tentante du gouvernement.
En ces temps incertains, faut-il réparer ou remplacer les radars fixes ? Détestés et vulnérables, ont-ils encore un avenir en dehors des villes ? La réponse est dans la question… Et aussi dans l'avènement du contrôle mobile.
C’est un fait acquis, les radars fixes sont une des cibles privilégiées des gilets jaunes. À un point tel que la moitié du parc de radars en France aurait été mise hors service. Entre le début du mouvement des « Gilets jaunes » le 17 novembre et la mi-décembre, peu ou prou 1 500 radars automatiques ont été dégradés, incendiés, tagués, repeints ou bâchés en France. Et, depuis, aussi mis en vente sur un célèbre site dédié aux annonces diverses et variées…
Pour ces infractions qui s'accompagnent bien souvent d'une suspension administrative du permis de conduire, en cas d'interpellation sur le bord de la route, si le policier remplit mal son PV, c'est l'assurance de pouvoir retrouver très vite le droit de rouler. Comment savoir ? En pareilles circonstances, vous n'avez pas à recevoir d'amende par La Poste. Alors, si ça vous arrive, c'est que c'est… gagné ! Explications.
Le système des radars automatiques est sous le coup de deux enquêtes judiciaires. Par deux fois, Anticor, l'association anticorruption, a en effet déposé plainte, et par deux fois, le parquet national financier (PNF) l'a suivie, en ouvrant une enquête. Pour poursuivre ce genre d’actions, l'association compte exclusivement sur la générosité des donateurs.