Le marché automobile européen est passé sous la barre des 10 millions d'immatriculations. Cela correspond à une baisse de près de 24 % par rapport à 2019.
Avec la fin de l’année calendaire vient le temps des bilans. L’exercice 2020, marqué par une incroyable pandémie aux conséquences terribles pour le marché automobile, est aussi celui qui marque le basculement dans l’ère de la mobilité électrique. Passons ensemble les mois qui viennent de s’écouler, pour le pire comme heureusement pour le meilleur.
Après l'effondrement du marché automobile en 2020, la dernière livraison de l’Observatoire Cetelem de l’automobile détaille la façon dont l'électrique peut dynamiser le marché dans les années à venir. Ainsi, près de la moitié des européens optera pour un modèle hybride ou électrique pour son prochain achat de voiture.
Selon l'Europe, les transports sont responsables de 30 % des émissions de CO2 sur le Vieux Continent. Il va falloir que leur part soit réduite au maximum d'ici dix ans. La voiture électrique leur semble être une solution à tous les maux.
A compter de ce mardi 8 décembre, la Grande-Bretagne permet aux propriétaires de voitures électriques neuves d'opter pour un bandeau vert sur leur plaque d'immatriculation. Cela pourrait à terme autoriser l'accès aux zones à faibles émissions.
L'année 2020 devrait se terminer sur une note très défavorable pour le marché automobile européen. A l'inverse, la Chine, qui est pourtant le centre de l'épidémie, s'en sort bien. Mieux : elle pourrait tirer son épingle du jeu.
Cette année 2020 un peu folle à tous égards est aussi celle qui marque le début du grand basculement vers l'électrification du parc automobile. En Europe, le modèles à prise de recharge vont nettement dépasser le cap du million de ventes.
30 millions de voitures électriques en circulation en Europe 2030, contre 1,4 million aujourd’hui : si l’objectif des autorités est louable, il bute encore sur la lenteur de déploiement des systèmes de recharge.
L'AEE (Agence européenne pour l'environnement) jette un grand pavé dans la mare en annonçant que la qualité de l'air s'est améliorée ces dernières années en Europe et aurait évité 60 000 morts par an.
Selon l'union de l'industrie automobile allemande, la norme Euro 7, attendue d'ici 2025, pourrait déjà signifier la mise à mort des moteurs thermiques.