Tous les constructeurs ne bénéficient pas de vents porteurs en ce moment. Entre les tensions commerciales avec les Etats-Unis, les droits de douanes et la hausse du coût des matières premières, plusieurs d'entre eux tournent clairement à bas régime. Découvrez qui, et pourquoi.
Il semblerait que ça y est, le mouvement soit lancé. Avec une croissance de 57 % par rapport à 2016, il s'est écoulé dans le monde 1,1 million de véhicules électrifiés en 2017. Un élan porté par la Chine.
La Chine regorge d'étrangetés partiellement copiées sur des véhicules européens. La preuve une fois de plus avec ces petites voitures électriques reprenant les traits des Range Rover Evoque et Mercedes GLE.
Après avoir annoncé son intention de laisser plus de liberté aux marques étrangères pour la production sur place, la Chine a décidé d'abaisser les droits de douane sur les voitures à partir du 1er juillet.
BMW est devenu officiellement le premier constructeur étranger à pouvoir tester sur route ouverte ses prototypes de voitures autonomes, dans le cadre de la stratégie visant à amener les autos à l'hélice vers cette technologie, promise pour la prochaine décennie.
Cela ressemble beaucoup à un baroud d’honneur ou à un combat d’arrière-garde après avoir été la victime d’une offensive éclair. Mais la contre-attaque au sujet de la prise de position dominante chinoise Geely au sein du fleuron de l’industrie allemande Daimler va se faire sur le terrain où elle est née : la place boursière. Ce qui ne changera pas la donne mais qui pourrait coûter une lourde amende.
Malgré d'indéniables qualités d’usage, les voitures électriques ne séduisent toujours pas: l’an dernier, elles ont représenté moins de 1% des ventes mondiales de véhicules neufs. Voici pourquoi ça coince.
Actuellement à Pékin se tient un salon de l’automobile qui montre à quel point la Chine s’est éveillée en ce domaine. Pour le reste du monde, le réveil est brutal. Le juteux marché garantissant profits et distribution à l’infini pose en fait ses conditions et oriente sur ce que sera la voiture de demain. Un engin qui aura beaucoup de Chine dedans si bien que de simple consommateur, l’empire du milieu s’affirme comme un acteur majeur. Un décideur qui met tout le monde à ses pieds…
C’est une nouvelle démonstration que l’univers automobile est en pleine mutation. Une révolution accélérée par le développement des nouveaux usages rendus possibles par l’évolution des communications et de la technologie. Des services inédits qui entrent dans les mœurs et qui s’accommodaient, jusque-là, des voitures existantes. Mais leur progression est telle qu’ils sont à présent en position d’exiger leur type de modèle adapté à leur vocation. Un basculement qui va d’autant plus s’accélérer que c’est le plus grand marché automobile du monde qui en fait la demande : la Chine.
C’est demain que s’ouvre le Salon de Pékin, organisé tous les deux ans dans la capitale chinoise, en alternance avec Shanghai. Cette édition va se dérouler dans une ambiance particulière en raison de la transformation du marché local.