Il est des comportements sur la route qui interpellent. L’année 2016 ne dérogera pas à la règle et l’exercice commence assez fort avec ce cas constaté par les gendarmes sur l’A19. Un conducteur à 190 km/h sur l’autoroute, c’est déjà un cas d’espèce. Qu’il roule à cette allure en étant ivre interpelle. Mais ce n’est pas tout…
C’est un accident de la route dramatique comme tant d’autres sur le territoire national. Mais celui-ci interpelle sur une partie de l’automobile accidentée. Celle-là est son toit panoramique dont il s’avère qu’il a été, en la circonstance, un facteur aggravant. Les trois passagers ont été éjectés par le toit en verre qui s’est brisé lors des tonneaux de la voiture. On regrette un décès.
Restaurer l’autorité de l’Etat en privatisant certaines de ses compétences, voilà un paradoxe que Nicolas Sarkozy a décidé de développer et notamment sur les contrôles radars. Plutôt que de rationaliser une mission régalienne et de fait reconnue comme trop importante, autant maintenir la pression sur les automobilistes et leur portefeuille en délégant la sanction à des personnes privées que l’on assermenterait pour l’occasion. Les sociétés d’autoroutes sont envisagées pour faire le boulot. Le gouvernement est contre. Enfin, a priori, parce que, tout de même, l’idée fait son chemin…
Dans une interview au Parisien / Aujourd'hui en France, l'ancien président évoque le recentrage des missions de forces de l'ordre. Qui pourrait selon lui passer par une délégation des contrôles de vitesse aux sociétés d'autoroute... Des propos qui passent mal.
Nous ne parlions plus des autoroutes depuis un moment sur Caradisiac mais le sujet est de retour aujourd'hui avec une annonce importante faite par le gouvernement il y a deux jours, à contre-courant total de ce qu'il laissait entendre il y peu : les contrats des concessions autoroutières ont été rallongés de 2,5 années en échange de 3,27 milliards d'euros de travaux.
La lutte contre l’insécurité routière, le combat contre la mortalité sur nos axes par le moyen de l’arme de destruction massive des permis de conduire ont besoin de symboles forts. Car il faut légitimer l’action, celle-là même que les indicateurs ont tendance à démontrer qu’elle fait passer à la trappe et au tiroir-caisse d’abord l’immense majorité des usagers de la route qui ne dépasse pas la vitesse autorisée de plus de 10 km/h. Mais ils sont aussi de bons contribuables honnêtes et faciles à retrouver. Comme Christophe Dechavanne d’ailleurs qui, cependant, est un personnage médiatique qui a eu le pied très lourd sur l’A71. Le voilà cloué au pilori.
L’initiative a été mise en exergue par un maire de Valence dans la Drôme et depuis, elle est devenue comme le cheval de bataille d’une ministre de l’Ecologie qui pourrait bien faire une pierre deux coups : réconcilier les verts avec un gouvernement qui retrouverait aussi un peu de sympathie auprès d’un courant de la sécurité routière obnubilé par la baisse de la vitesse autorisée sur les axes routiers. Voici le sujet dont les automobilistes et autres usagers n’ont pas fini d’entendre parler : la vitesse de circulation sur les portions d'autoroutes traversant les villes réduite à 90 km/h.
L’arrivée programmée de la voiture autonome est une réalité. Pas mal de pays ont déjà décidé de préparer le terrain à cette circulation d’un nouveau genre qui va engendrer un automobiliste nouveau. La Grande- Bretagne met ainsi au point un guide de bonne conduite qui pourrait bien être le départ d’une législation à construire. L’Allemagne réserve certaines voies de ses autoroutes à ces véhicules si particuliers qui ont déjà le champ libre dans certains Etats de l’autre côté de l’Atlantique. Et la France ? Elle y vient.
Le week-end du 15 août est traditionnellement chargé sur les routes et les autoroutes de France et de Navarre. Y compris en Alsace, où le trafic y a été tel que l’on a même trouvé un cycliste arpentant le grand ruban. En l’occurrence, l’A35, où un enfant de 12 ans avait décidé d’y pédaler à l’heure du déjeuner pour rejoindre une connaissance habitant 14 kms plus loin. Un périple que les forces de l’ordre ont interrompu avant terme.
Vous avez aimé l’idée de réduire la vitesse autorisée sur nos routes pour des raisons de sécurité routière ? Alors vous allez adorer le concept de ralentir fortement son allure sur autoroute pour des raisons écologiques. Rouler c’est décidément irresponsable mais ça reste une opportunité fiscale pour nos dirigeants et un tremplin politique pour nos élus. Voici l’initiative d’un maire de Valence qui a saisi la ministre de l'Écologie pour lui demander de limiter la vitesse à 90km/h sur la portion d'autoroute A7.