Ils existent dans le paysage routier depuis 2015 et ils sont des acteurs du marché décidément très prisé du transport de la personne. Officiellement, ce sont des opérateurs d’autocars longue distance, mais on les connaît plus sous le nom de « cars Macron ». C’est en effet sous l’impulsion du désormais président de la République alors aux manettes du ministère de l’Économie que l’on doit leur existence. Trois enseignes Flixbus, Ouibus et Isilines qui ont transporté des millions de passagers depuis. Mais qui n’ont de cesse de perdre des millions d’euros.
Depuis samedi, une voie de plus de trois kilomètres est dédiée aux autocars sur l'A10, avant la gare de Massy, pour faire gagner du temps à ceux qui viennent à Paris en transport en commun.
Les lignes d'autocar librement organisées séduisent de plus en plus de clients. Un million et demi de personnes ont encore pris un "bus Macron" au dernier trimestre 2016.
Selon une étude, la libéralisation du secteur a permis à de nombreux Français de voyager alors qu'ils ne l'auraient pas fait si ce type de transport n'existait pas. 24 % des utilisateurs se sont détournés du TGV.
La période estivale a été favorable aux compagnies d'autocars. La fréquentation a atteint un niveau record depuis la libéralisation du marché mi-2015. Si le nombre d'acteurs du secteur a baissé, celui des liaisons a continué de progresser.
En autocar, les deux tiers des passagers ne s'attachent pas. Une situation qui inquiète alors que la rentrée scolaire approche. La Prévention routière réagit.
Les trajets en autocar ont le vent en poupe depuis la libéralisation du marché et ce qu'on surnomme « les bus Macron ». Mais si les villes desservies sont de plus en plus nombreuses, les gares routières ne sont pas toujours au niveau des attentes des voyageurs.
Un bus à impériale avait été prévu pour faire défiler les Bleus dans Paris en cas de victoire face au Portugal, avec un décor spécial « Champions d'Europe ». Vous connaissez l'issue du match… que certains avaient deviné avant même le coup d'envoi à cause de cet autocar, frappé d'une véritable malédiction.
Avec 11 millions de trajets répertoriés l’an dernier en France, le covoiturage, dont le principal acteur est la société française BlaBlaCar, peut être considéré comme un véritable phénomène de société. Au-delà, faut-il y voir les prémisses d’un bouleversement durable des modes de transport ?