C’est à la fois la crédibilité de la future automobile autonome et l’avenir même du constructeur Tesla qui se joue actuellement aux États-Unis. De ce qu’il ressortira de l’enquête des autorités américaines sur l’accident mortel d’un Model S attribué à son système d’Autopilot, et des investigations sur un autre fait concernant un Model X équipé du même dispositif, changera la donne.
L’assurance automobile : voilà un thème qui, souvent, suscite passion, critique et désillusion lorsqu’il alimente la conversation du quotidien. Les noms d’oiseau finissent par fuser avec des rimes bien senties du genre « assureur voleur ». Mais dans l’intimité de chaque automobiliste, quel est exactement le sentiment ? Un sondage a décidé de répondre à cette question. Pour livrer une réponse étonnante.
Il va bien falloir s’y résigner : la voiture de demain ne sera plus cette complice docile menée au doigt et à l’œil, témoin muette de vos pulsions les plus secrètes. D’abord, elle ne vous laissera plus la conduire. Mais en attendant l’aliénation complète, ladite automobile se fait juge de votre comportement, vous positionne dans l’espace et le temps pour mieux moucharder au premier demandeur venu. Enfin presque. Parmi eux, les assureurs, qui jurent que c’est pour le bien de vos cotisations.
Après les inondations de ces derniers jours, bien des victimes vont faire appel à leur assurance pour envisager une indemnisation. Tous les assurés peuvent-ils espérer une prise en charge ? Quelles sont les démarches à accomplir ? Quels sont les délais à prévoir ? Toutes les réponses avec Caradisiac.
C’est un phénomène qui ne désemplit pas, bien au contraire. Celui-là est la non-assurance qui, par ailleurs, coûte à la collectivité dont une partie des cotisations abondent Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de Dommages (FGAO). Ce dernier a livré son rapport sur le sujet. Et il n’est pas rassurant.
C’est un constat qui interpelle. En France, 11 216 accidents corporels ont impliqué un piéton en 2014, soit 19 % de l’ensemble des accidents. Est-ce à dire que les automobilistes les considèrent comme quantité négligeable ? Pas sûr. L’indicateur révèle aussi une évolution sociale que l’on n’attendait pas dans la statistique éclairant sur l’accidentologie : abuser du téléphone portable peut gravement nuire à la santé.
Après le tollé provoqué par l’initiative l’an dernier, on croyait l’affaire enterrée. Mais pas du tout. Les députés l’ont remise au goût du jour ce qui risque d’être peu au goût des associations luttant contre la violence routière. De quoi s’agit-il ? Du principe d'amendes forfaitaires pour sanctionner les délits de conduite sans permis et de conduite sans assurance. Qui vient d’être remis sous la lumière des projecteurs par la représentation nationale.
Les voitures autonome commenceront à se multiplier d’ici 5 ans, avec comme point fort la promesse d’une conduite apaisée et globalement nettement plus sûre qu’aujourd’hui. Une bonne nouvelle pour les usagers de la route, mais qui va forcer le secteur de l’assurance auto à se réinventer.
Le rappel des 5 000 véhicules soupçonnés d’être toujours dangereux organisé par le ministère de l’Intérieur depuis septembre, est toujours en cours. Il n'y en a même qu'une moitié qui a été expertisée. Et déjà 40 % de ces autos sont considérées comme toujours dangereuses. Comment les propriétaires concernés doivent-ils se défendre ? Peut-on espérer que ce type d'escroquerie, mettant en danger la vie d'autrui, soit limité à ces seuls 5 000 véhicules rappelés ? Le procès qui doit se terminer ce vendredi matin à Évry, dans lequel un conducteur est poursuivi pour homicide involontaire prouve que le scandale est bien plus général qu'il n'y paraît. D'accusé après un accident mortel qui remonte à janvier 2014, le jeune homme en question devrait être reconnu victime. La Clio RS qu'il venait de s'offrir était tout simplement un ancien "véhicule endommagé" très très mal réparé… Et c'est bien ça qui aurait provoqué ce terrible accident. Pas sa conduite.
Le phénomène de la non-assurance routière prend une ampleur préoccupante: d’après le Fonds de garantie des assurances obligatoires, jusqu’à 750 000 voitures seraient concernées en France. Mais des solutions au problème pourraient être mises en places dans les trois ans qui viennent.