A son lancement en 2011, Autolib' devait révolutionner la mobilité électrique. A la veille de la fin officielle du service, il n'est plus question que de litiges portant sur d'énormes sommes d'argent, d'employés à recaser et de bornes électriques inopérantes. Parlez d'un succès...
Quelques jours après l'annonce de la fin d'Autolib', la Ville de Paris et Renault annoncent le lancement d'une offre d'autopartage de véhicules électriques à partir du mois de septembre. Parmi les originalités du système, un accès en free floating (sans station).
Autolib', c'est fini. Il faut du coup (vite) trouver des solutions pour remplacer ce service. Anne Hidalgo, Maire de Paris, a en ce sens signé un accord ce matin avec les principales sociétés qui proposent déjà des deux-roues en libre-service à Paris. Le but : développer et rendre plus qualitative leur offre.
Lancé en grandes pompes en 2011, le service d’autopartage de véhicules électriques Autolib’ vit ses dernières semaines. Des incertitudes demeurent sur les modalités pratiques et le sort de ses salariés.
Autolib’ sera-t-il bientôt définitivement à plat ? Le torchon brûle entre la mairie de Paris et le groupe Bolloré, la première reprochant au second des coûts démesurés et s'interrogeant sur la pertinence d'un service presque obsolète. Le second réplique en fustigeant la mauvaise gestion des pouvoirs publics.
Autolib, le libre-service de voiture électrique parisien, est au bord de la faillite et la limitation à 80 km/h s'appliquera bien (ou mal…) dans quatre semaines. Point commun de ces deux nouvelles? De grandes décisions prises dans le meilleur des mondes.
Pour la Maire de Paris, l'Europe a assoupli les règles en matière de pollution automobile sous la pression des constructeurs. Elle vise la suppression des nouveaux seuils de tolérance en matière d'oxydes d'azote.
En janvier 2017, à la suite de la publication de prévisions financières alarmantes, les pouvoirs publics annonçaient le déclenchement d’un rapport d’audit sur les comptes d’Autolib’. En mai 2018, et malgré les demandes réitérées de Caradisiac, le syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole refuse toujours de divulguer les conclusions dudit rapport. Un silence pour le moins éloquent.
La gestion du stationnement par des sociétés privées était censée faciliter la vie des municipalités tout en augmentant les recettes. Paris avait jeté son dévolu sur les sociétés Moovia et Streeteo. Mais cette dernière est sous le feu de très nombreuses critiques (fraude, dysfonctionnements en cascade). La situation est tellement catastrophique que la Mairie de Paris va l’attaquer en justice.
En cette période de Pâques, nous voilà partis à la chasse aux œufs, mais, du côté de la Mairie de Paris, on a plutôt décidé de s’occuper des nids-de-poule. Pour ne pas rester chocolat face à la protestation grandissante des usagers de la route qui ont l’impression qu’on leur a posé un lapin, au rendez-vous de l’élémentaire sécurité de rouler sur un axe carrossable. Pour le moment, il est plutôt cabossé. Alors Anne Hidalgo monte au créneau. Enfin ?