L'objectif de la mairie de Paris est clair et parfaitement assumé: diminuer drastiquement la place de la voiture au nom de la lutte antipollution. Pour ce faire, les pouvoirs publics emploient la manière forte. Bien trop forte en fait, et pour des résultats peu tangibles.
La circulation des véhicules à Paris est décidément un sujet brûlant. Pèle mêle, on a déjà eu droit à la piétonisation des voies sur berge, aux vignettes écologiques discriminantes, et les carrefours sans feux tricolores vont apparaître tandis que la fin des véhicules à propulsion thermique a déjà été annoncée. Et ce n’est pas fini. L’arrivée des véhicules autonomes, ou l’apparition de nouvelles formes de mobilités partagées, qui vont du covoiturage à l’autopartage, changera encore la donne. Mais il y aura une constante : il faudra payer pour rouler.
Après les voitures à moteur diesel (en 2024), Anne Hidalgo souhaite bannir de la capitale les modèles à moteur essence d'ici 2030, un délai relativement court. Dans douze ans, 80 à 90 % du parc automobile pourrait donc être interdit dans Paris !
L’organisme de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, Airparif, n'a pas constaté d'impact significatif sur le niveau de pollution dans la piétonisation de la rive droite, effective depuis plus d’un an et décidée par la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Alors que la 3e édition de la journée sans voiture avait lieu hier dans Paris, la maire de la capitale Anne Hidalgo a répondu aux questions des lecteurs du quotidien Le Parisien, l’occasion pour elle de préciser certains de ses nouveaux projets.
Il n’aura pas échappé aux habitués que la circulation dans Paris intra-muros est devenue pour le moins compliquée ces derniers temps. La faute à une inévitable congestion due à un trafic automobile en pleine croissance. Il y a de ça mais il y a aussi les dispositions de restriction imposées à cette circulation prises par la mairie de Paris. L'association 40 millions d'automobilistes a décidé de réagir. De façon pour le moins directe.
Entre la politique clairement anti-voitures mené par la Mairie de Paris, le concurrence des VTC et une situation financière déficitaire qui devra être supportée en grande partie par les contribuables, le service d’autopartage Autolib’ apparaît bien fragilisé. Pour ne rien arranger, la région Ile-de-France cherche maintenant à développer des services de covoiturage en grande couronne.
Automobilistes: ces nouvelles façons de circuler en ville
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Dans de nombreuses grandes villes, au premier rang desquelles Paris, la rentrée s'accompagne de profondes modifications des conditions de circulation. Pour les automobilistes, les trajets quotidiens vont souvent virer au cauchemar. Solution possible? Se tourner vers ces nouveaux moyens de transports alternatifs qui fleurissent depuis quelques temps. Etat des lieux et tendances.
Les Franciliens seront contents d'apprendre qu'Anne Hidalgo les protège des constructeurs automobiles. La maire de Paris a en effet expliqué ce matin avoir été "menacée" par les lobbies automobiles et pro-diesels qui lui auraient demandé de changer de politique, sous peine de faire passer la concurrence aux prochaines élections.
C’est devenu une tradition dans les grandes villes, la période des vacances d'été est synonyme de travaux. Paris n’échappe bien évidemment pas à cette tendance et la rentrée des conducteurs d’Île-de-France promet d’être tout simplement horrible.