Chaque année, nous avons en France l'élection du taxi du moment, mais ce genre de sélection existe aussi outre-Rhin. En Allemagne, le taxi de l'année 2017 n'est étonnamment pas une allemande, même si elle possède quelques gênes germaniques. La Seat Alhambra gagne le concours général, tandis que la catégorie économie est remportée par... la Citroën C-Elysée !
« Les Allemands sont mauvais, très mauvais. Regardez les millions de voitures qu'ils vendent aux États-Unis. Horrible. Nous allons arrêter ça ». À qui cette phrase aux airs de déclaration de guerre à l’industrie automobile allemande ? Le Président des États-Unis lui-même, Donald Trump. Des propos rapportés par le journal le Spiegel au cours d’une rencontre au sommet avec les dirigeants européens. Voilà qui promet.
Dans le monde de l’automobile, l’Allemagne est un acteur incontournable. Et à un moment où la voiture s’apprête à changer complètement de visage, la même Allemagne compte rester un des leaders du milieu. Depuis quelque temps, outre-Rhin, le message est lancé de la nécessité de se mettre dans le mouvement d’une révolution qui consacrera l’électrique puis l’autonomie. Les constructeurs et les politiques se mobilisent pour ne pas rater le coche.
Ce siècle de l’automobile sera électrique ou ne sera pas. Il faut s’en convaincre et le groupe Daimler lui, en est déjà persuadé puisqu’il met sa puissance de feu en batterie afin, justement, d’en produire. Un milliard d’euros d’investissement est annoncé pour l'assemblage de batteries pour véhicules électriques sur un site en Allemagne, mais aussi dans un autre pays encore non défini.
Le constructeur Mazda célèbre l'ouverture de son premier musée basé à l'extérieur du Japon. Le lieu retenu en Allemagne par la firme est celui qu'un concessionnaire passionné avait choisi pour sa collection personnelle.
Entre Volkswagen et la justice c’est une solide relation qui s’est nouée depuis l’affaire du « dieselgate ». Si proche d’ailleurs qu’elle s’ancre sur d’autres thèmes que la manipulation des moteurs au sujet de leurs émissions polluantes. Cette fois, s’il y a écran de fumée, c’est au sens figuré puisque le tribunal s’interroge à présent sur la gestion du comité d’entreprise du constructeur. Et c’est plus particulièrement la rémunération du président dudit comité qui pose question.
Volkswagen a initié un « dieselgate » dont la fumée a maintenant enveloppé l’ensemble des constructeurs automobiles. Pour faire face à ce scandale qui se règle à présent à coût de fortes indemnités et de non moins onéreuses procédures judiciaires dans le monde, le groupe allemand doit surveiller ses comptes pour faire face. Quitte à se séparer de certaines de ses marques pour garder les caisses intactes. Récemment, le constructeur de moto Ducati a été cité pour une possible vente. Le début d’une longue série ?
C’est une enquête financière qui est dans la droite file d’un « dieselgate » aux ramifications décidément infinies. L’écho scandale des moteurs diesels truqués par le groupe Volkswagen pour les rendre vertueux au regard des émissions polluantes se répercute jusque dans les places boursières. C’est ainsi clairement le cas en Allemagne où des dirigeants de Porsche sont dans le collimateur.
Le groupe automobile français PSA continue sa procédure qui fera à terme de l’allemand Opel une marque de sa famille. Déjà composée de Peugeot, de Citroën et de DS, elle s’embellira d’Opel et de Vauxhall. Ainsi, l’assemblée générale a approuvé à une écrasante majorité l’agrandissement du groupe. Malgré une mauvaise nouvelle.
Le logo Lego casse des briques avec ses briquettes qui font sa réputation. Un jeu de construction qui s’ouvre à divers domaines, dont celui de l’automobile. Une entrée dans cet univers qui a capté toute l’attention des passionnés, au point de justifier l’ouverture d’une gamme de produits de plus en plus riche. Un nouveau modèle pourrait bien égayer bientôt la proposition : la Volkswagen Golf Mk1 GTI.