SUV : le Top 5 des raisons de les aimer (malgré tout)
Vous détestez les SUV et autres crossovers ? Après la lecture de cet article, vous allez peut-être changer d'avis. Certes vous n'irez pas en acheter un, mais vous verrez qu'ils ont du bon. La mode des baroudeurs a des conséquences positives auxquelles on ne pense pas forcément et qui profitent au reste du marché.
Ils sont partout. Certains frôlent l'overdose… et malheureusement pour eux, la tendance va durer. Les baroudeurs vont continuer à se multiplier au cours des prochaines années. Au-delà des qualités propres à ce genre de carrosserie (comme une position de conduite surélevée), les SUV et crossovers ont des avantages "indirects". Explications sous forme de Top 5.
5- Les SUV boostent le marché de la voiture écolo
Voilà qui peut sembler paradoxal. Mais les ventes des voitures hybrides et électriques vont s'envoler d'ici la fin de la décennie en bonne partie grâce aux baroudeurs. Dans la mesure où ces derniers sont en forme, les constructeurs vont installer en priorité leurs mécaniques écolos sous le capot de leurs 4x4. La première Audi 100 % électrique sera ainsi un SUV, la motorisation hybride rechargeable de PSA sera inaugurée par le 3008 et le prochain tout-terrain de DS, Kia vient de lancer un crossover urbain Niro uniquement doté d'un bloc essence/électricité… Les bons volumes de ventes des 4x4 devraient permettre aux marques de rentabiliser ces mécaniques qui demandent un investissement important. Conséquence : cela facilitera leur disponibilité dans des catégories plus conventionnelles.
4- La carrosserie des citadines est de nouveau bien protégée
Élément incontournable de l'accastillage des SUV : les protections de carrosserie en plastique noir. On le voit parfaitement lorsque les constructeurs souhaitent donner un côté baroudeur à des breaks familiaux. La tendance gagne aussi le marché des citadines comme le prouve la nouvelle C3. Directement influencée par la mode des crossovers, la petite Citroën adopte de généreuses protections dans les boucliers et autour des roues, et sans passer par une finition « Cross-quelquechose ». Une bonne nouvelle pour une voiture qui doit affronter la jungle urbaine et qui la distingue de ses rivales directes qui sont souvent intégralement peintes.
3- Rouler en berline ou en break permet de se distinguer
Les SUV envahissent les concessions… et les clients se laissent tenter. 27 % des voitures vendues en France au 1er semestre 2016 étaient des 4x4 ou apparentés. Et à la vue du programme du Mondial de l'Automobile, avec une avalanche de nouveaux tout-terrain en prévision, la mode ne s’essoufflera pas dans les années à venir. Conséquence : alors qu'il y a une ou deux décennies les familles roulaient en berline et les originaux en 4x4, aujourd'hui c'est l'inverse. Prendre une Jaguar XE, une Ford Mondeo ou une Renault Talisman, c'est à coup sûr se distinguer dans le flot de la circulation !
2- Vous avez pu acheter une Porsche
Les puristes ont toujours du mal à s'y faire. Mais des 4x4 dans la gamme Porsche, vous, ça vous arrange bien. Grâce au Cayenne puis au Macan, vous avez pu enfin revenir à la maison avec une Porsche alors que votre conjoint(e) avait toujours mis son veto. Un Boxster et une 911 n'étaient en effet pas vraiment compatibles avec votre vie de famille et en faire une seconde voiture aurait été un caprice peu raisonnable. Les Porschistes de la première heure doivent aussi avoir en tête le fait que la machine à sous que représente la gamme SUV chez Porsche permet de financer les modèles ultra-exclusifs, comme la 911 R ou la 918 Spyder.
1- Grâce aux SUV, le Renault Scénic est devenu beau
Vous allez ressentir une drôle de sensation dans les prochaines semaines : l'envie de rouler avec un Scénic. Il est bien question d'un acte volontaire et non contraint par des raisons familiales. Avec ses énormes jantes, sa carrosserie bicolore et sa silhouette dynamisée, le nouveau Scénic aguiche. Renault n'avait d'autre choix que de rendre son monospace compact sexy pour qu'il ait une chance face aux SUV, dont le Kadjar. Le Losange a d'ailleurs avoué lors de la présentation de l'auto au Salon de Genève qu'il a hésité avant de lancer le développement de cette quatrième génération, sachant le monospace sur le déclin. Mais que serait Renault sans le Scénic ?
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