Superstock 1000 - Nürburgring Interview: Yoann Tiberio sauve Kawasaki du désastre
Cette saison, il n'est pas facile d'avoir une Kawasaki entre les pattes pour faire des résultats sous le chapiteau des Flammini. Du Superbike au Superstock en passant par le Supersport, force est de constater que les ZX-R ont un peu plus du mal face à la concurrence et ne rendent pas, de fait, la vie très facile à leurs pilotes.
Démonstration faite une fois encore avec notre Yéti gaulois, Yoann Tiberio, qui, sur le tracé du Nürburgring qu'il découvrait, a cravaché à chaque instant du meeting pour faire progresser sa machine, jusqu'à le conclure comme le meilleur représentant du blason d'Akashi dans la catégorie. Pour Caradisiac Moto, en exclusivité, la « bête » se confie:
« Pas mal de mes adversaires avaient profité d'une manche du championnat national allemand pour venir tourner ici » commence Yoann. « Ce n'était pas mon cas. Et j'ai découvert un tracé qui est sans doute le plus dur de la saison en terme de réglages. Avec pas mal de changements de rythme. Par ailleurs, il y a fait très froid. » Parole de Yéti !
« Comme souvent depuis le début de la saison, on a été largués le premier jour. On a toujours du mal à trouver la base de travail. C'est comme ça depuis le début de la saison. Mais une fois qu'on a mis le doigt dessus, la marge de progression est immense. Si bien que je savais que mon vingtième temps lors de la première qualif ne reflétait pas notre potentiel. » Seulement voilà, le second jour, la pluie s'en est mêlée. « Du coup on a dû faire avec. Sinon, je pense qu'une seconde ligne était tout à fait envisageable. »
La preuve le lendemain lors du warm up, il réalise des chronos plus rapides de 4"5 par rapport à ceux du premier jour, tandis que son meilleur temps est d'1"5 plus rapide que celui des essais. Un gouffre ! Mais de quoi être optimiste pour la course.
« Avec l'accrochage du premier virage, j''étais quinze ou seize en début de course. Puis j'ai continué ma remontée pour lutter pour la septième position avec Freddy Foray. Finalement, je fais dix. » Un top 10 qui met du baume au cœur des verts qui ont vu leurs autres machines inexorablement glisser vers le fond du peloton.
« On manque toujours d'infos ce qui nous met en retard dans la mise au point. Sans ce délai, on partirait mieux et je pense qu'un top 6 serait régulièrement envisageable. Misano est un peu le même type de circuit, on a donc les éléments de base pour travailler. Mais c'est Brno que j'attends avec impatience. C'est mon tracé préféré, je l'aime beaucoup. »
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