Sécurité Routière - L'infraction du jour: La détention, l'usage du détecteur de radar
Que risque-t-on pour une infraction ? Chaque jour de la semaine l'une d'elle sera choisie et froidement décortiquée. Et ce, en dehors de toute circonstance ayant conduit à son relevé puisque pour en débattre, on vous fait confiance ! On sait que de nouvelles dispositions viennent d'entrer en vigueur en aggravant le cas de certaines infractions.
Hier, on vous avait parlé de la plaque d'immatriculation non conforme. Aujourd'hui, il est temps de s'attarder sur la détention et l'usage du fameux détecteur de radar qui a fait couler tellement d'encre et de salive l'an dernier, ouvrant un débat sémantique hypocrite qui aura finalement des répercussions sur votre permis et votre porte monnaie.
Assistant d'aide à la conduite oui, détecteur de radar non ! L'article R.413-15 du Code de la Route vous le dit: pour avoir détenu ou transporté un appareil, dispositif ou produit de nature ou présenté comme étant de nature à déceler la présence ou perturber le fonctionnement d'appareils, instruments ou systèmes servant à la constatation des infractions à la législation ou à la réglementation de la circulation routière ou de permettre de se soustraire à la constatation des dites infractions (ouf!), ça va barder pour votre matricule: 1500€, six points en moins et confiscation du dispositif honni. Circulez, y'a rien à voir !
Et paradoxalement, avec les nouvelles règles, vous êtes peut être plus exposé que vous ne le pensiez. Car votre vieux GPS jamais mis à jour qui annonçait l'endroit d'un radar est devenu d'un coup d'un seul l'ennemi public numéro un à éradiquer. Si vous y êtes attaché en l'état, autant désactiver la fonction. Ceci dit, rassurez-vous, constater cette infraction pour les pandores relève tout simplement de la mission impossible.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération