Sécurité routière : l'Europe passe à l'action
Après la publication des chiffres de la mortalité routière au niveau européen, la commission Européenne a décidé de mener une étude sur la causalité des accidents et dévoiler les premières pistes qui pourraient être mises en place pour faire baisser la mortalité.
Nous savons que dans notre beau pays, la sécurité routière est un axe majeur depuis plus de 10 ans maintenant et que nos chères têtes de l'état savent qu'il est plus facile de faire baisser le nombre mort sur les routes que les chiffres du chômage. À grand coup de radars et d'amendes automatisés, la peur peut se lire dans le regard de l'usager.
Du côté de l'Europe, on clame déjà regretter qu'il n'y ait eu qu'une baisse de 1% du nombre de tués sur les routes et qu'il s'agit de l'argument tout trouvé pour justifier les prochaines mesures qui arrivent. Ce petit pourcentage vient contrarier les hautes instances puisque ces deux dernières années, nous étions dans une baisse de 8% pour chacune. Car l'objectif final est de réduire de moitié les chiffres de 2010. Actuellement les pays les plus touchés sont la Lituanie, la Lettonie, la Bulgarie et la Roumanie (+ de 90 morts/million d'hab). Du côté des bons élèves, on retrouve Malte, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume Uni (- de 30 morts / million d'hab).
Le commissaire européen en charge, Violeta Bulc, a déclaré qu'il s'agissait d'un appel à réagir et qu'elle « allait fixer pour la première fois un objectif de réduction des blessés graves sur la route et définir une stratégie pour remplir cet objectif. »
L'étude permettra de déterminer les principales causes d'accidents et permettra à la Commission de faire des propositions comme l'amélioration des normes de sécurité des véhicules, revoir la formation des professionnels de la route, refondre la directive sur la sécurité des infrastructures, voir même imposer les systèmes de freinage automatique (sic !) et généraliser les assistances conducteurs.
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