Réussir ses photos de motos : partie (1/3)
La photographie de motos en mouvement n'est pas chose aisée et sans doute nombre d'entre vous auront été déçus par des photos floues ou mal cadrées. Certains jetteront la faute sur leur appareil, démodé et trop lent, mais il est possible avec un peu d'entraînement de réussir de beaux clichés, même avec de vieux clous !
Je me propose donc d'apporter quelques conseils, issus de ma propre expérience, pour aider à comprendre et à progresser dans la réalisation de vos photos de moto, que ça soit en balade avec des amis ou sur circuit.
Je propose de découper cet article en trois parties :
- 1- Bien connaître son appareil
- 2- La prise de vue
- 3- Les retouches
Bien connaître son appareil
Pour réussir de belles photos encore faut-il bien connaître son appareil.
Etre habitué à son ergonomie, savoir à quoi correspondent les différentes touches et avoir quelques automatismes est essentiel.
Vous pouvez utiliser le mode tout automatique, mais vous aurez peu de contrôle sur le résultat final. Le but ici est d'aller plus loin, même si la plupart des indications que je donnerai dans les parties suivantes peuvent également s'appliquer au mode Auto.
Cette partie s'adresse donc à celles et ceux qui n'auront pas peur de toucher à quelques paramètres essentiels de leur appareil.
Je ne réinventerai pas la poudre, de nombreux articles existent sur le Net pour vous apprendre les réglages principaux inhérents à tout appareil moderne.
Pour ceux à qui les mots "ouverture", "vitesse de déclenchement", "ISO", "mise au point" et "profondeur de champ" ne parlent pas, je leur conseille le très bon site Absolut-Photo.
Il faut distinguer principalement 3 catégories d'appareils, dont 2 qui conviendront mieux à la photographie des motos.
Les compacts
A l'heure du numérique, les appareils se sont développés à vitesse grand V et on obtient de véritables concentrés de technologie pour quelques centaines d'euros.
Les plus récents sont assez rapides, mais il fallait parfois compter une bonne seconde avec les anciens pour faire la mise au point. Pas toujours facile dans ces cas là de faire de belles photos car il faut bien anticiper les prises de vue !
L'inconvénient majeur de ces appareils réside dans la faible amplitude du zoom optique.
Pour avoir des photos rapprochées de motos sur circuit ou sur route, il vous faudra vous rapprocher énormément (avec les risques que cela comporte) et devoir retoucher les photos pour faire un cadrage plus serré.
Les bridges
Globalement plus réactifs, ils offrent des zooms optiques très puissants et polyvalents.
Ils sont aussi plus chers, de par leur optique plus sophistiquée et leurs fonctions plus étendues.
Les reflex
Pour les plus passionnés et les plus aisés, il y a la gamme des reflex qui s'ouvre à eux. Ce sont des appareils composés d'un boîtier sur lequel on vient emboîter un objectif. Chaque marque dispose d'objectifs zooms très performants.
Bien plus rapides, ils sont aussi plus exigeants et plus lourds à manier.
D'un point de vue du résultat visible sur les photos, la différence des reflex avec les bridges tient à ce qu'on appelle la "profondeur de champ", cette zone de netteté sur la photo où tout ce qui se trouve devant et derrière le sujet est flou, comme quand vous regardez votre index à 10cm devant vos yeux. Cette particularité existe aussi avec les bridges et les compacts, mais est beaucoup moins flagrante, pour des raisons de construction optique et de taille du capteur de lumière.
Un dernier mot ...
Avant de commencer à faire des photos de motos en mouvement, mieux vaut s'entraîner sur d'autres sujets (en mouvement si possible) de façon à avoir les réflexes qu'il faut sur votre appareil.
Il faut que vous sachiez modifier les paramètres de vitesse et d'ouverture en quelques secondes, sans trop avoir à y réfléchir, pour pouvoir minimiser le taux de déchets que vous aurez lors de vos premières photos de moto.
L'intérêt du numérique est ici flagrant pour le nombre de photos qu'il permet de faire sans dépenser un centime. Personnellement lors de ma première séance de photos au circuit Carole, près d'un cliché sur trois était techniquement loupé (photo floue ou cadrage inexploitable), et au final, seules une vingtaine de photos sur près de 200 valait le coup d'être gardée !
A suivre: La prise de vue
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération