Subaru Solterra électrique : premières images de l'essai en direct

L’évènement est tout de même assez marquant. Même si Subaru s’est avant tout forgé sa réputation grâce aux célèbres versions sportives de son Impreza et à ses baroudeurs en tout genre qui font encore le bonheur des montagnards, le fait que la marque lance un 4x4 100 % électrique a de quoi susciter la curiosité. Nous l'avions d'ailleurs, pour notre part, détaillé en statique au dernier salon de Lyon.

Subaru Solterra électrique : premières images de l'essai en direct

  

Techniquement, le Solterra reçoit deux moteurs électriques de 109ch chacun, soit 218 ch au total. Comme sur le Toyota BZ4x dont il dérive, ils sont alimentés par une batterie de 71,4 kWh. De quoi annoncer une autonomie pouvant aller jusqu’à 465 km en cycle combiné WLTP, ce qui nous apparaît tout de même juste.

Par rapport à son cousin, le Subaru offre les mêmes protections de carrosserie et une garde au sol généreuse de 21 cm, mais optimiserait l’adhérence des quatre roues grâce à une répartition de la puissance et une vectorisation du couple contrôlées en continu. De quoi rassurer sur les routes enneigées qui nous attendent, même si notre modèle chausse des pneus été…

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L'espace est généreux aux places arrière mais le coffre moyen.

À l’intérieur, on retrouve des compteurs au-dessus du volant façon Peugeot, pas toujours lisible et intuitif, qui trône sur une planche de bord aérienne. Les passagers arrière disposent d'un espace correct mais le coffre apparaît moyen pour un SUV de 4,69 m de long, avec 452 dm3 annoncés. 

Premières impressions de conduite

Contrairement au BZ4x, le Solterra est uniquement disponible avec une transmission 4x4, et cette dernière est permanente. Malgré la présence de pneus été sur notre modèle d'essai, la motricité sur sol glissant et notamment sur la poudreuse est satisfaisante : en douce montée, le véhicule décolle bien malgré plus de deux tonnes à mouvoir. L'antipatinage réalise un excellent travail.

En outre, la garde au sol généreuse de 21 cm permet d’avancer dans les chemins creusés de profondes ornières sans arrière-pensée. En revanche la voiture part comme une luge au freinage sur la neige malgré les interventions de l'ABS.

Sur la route, les 218 ch offrent un tonus idéal, sans excès, et le comportement routier est serein à défaut d'agile. En revanche, la consommation apparaît élevée, surtout au regard de la capacité de batterie modeste de 64 kWh utiles. Pour davantage de précisions et notamment nos relevés d'autonomie, rendez-vous mercredi 23 janvier pour l'essai complet.