Radar : le Fnar passe à l'attaque

Tous les journaux nationaux se sont emparés de l'affaire et l'Etat a lancé un groupe d'antiterroriste pour l'enquête. Ce groupe s'appelle le FNAR (Front National Anti Radar ou Fraction Nationaliste Armée Révolutionnaire, on ne sait pas trop encore), et a lancé des attaques à l'explosif sur divers radars de la région parisienne.

Si vous vous souvenez, je vous avais fait un article sur Captain Gasto. Petit rappel : « C'est un résistant qui anime un groupe d'activistes anglais militant contre l'abus des radars et des caméras chargés de détecter les dépassements de vitesse. Ils prétendent avoir détruit 1 000 caméras depuis six ans. » L'article complet ici.

Et bien voilà, nous avons notre version française : le Fnar. La seule différence, c'est qu'ils ont des méthodes beaucoup plus expéditives : tout à l'explosif. Ce n'est pas moins de 7 radars qui en ont fait les frais, dont le dernier qui a failli y passer dans le Val-d'Oise à hauteur de Baillet-en-France. La bombe n'a pas explosé et a été désamorcée par les services de déminage.

Ce groupe revendique ces « attaques » et demande un "abaissement de la fiscalité", et "moins de répression". Mais d'autres sources vont jusqu'à dire que le Fnar réclamerait des milliers d'euros à l'Etat pour que les radars ne soient plus détruits.

Selon RTL, l'antiterrorisme travaille sur le dossier et c'est non sans faire un rapprochement avec le groupe AZF qui menaçait le réseau Sncf en 2004.

Je suis surprise que ce type de groupe ne soit pas né avant, vu le nombre de réfractaires à la pose des radars automatiques. Affaire à suivre…