Pursang, une renaissance électrique
Olivier Cottrel , mis à jour
Pursang, modèle Bultaco créé en 1967 mais en sommeil depuis 1984, revient sur le marché avec deux nouvelles motos et fait le pari de l’électrique. La E-Track et la E-Street vont entrer en production en mai et sont inspirées du modèle qui a fait la renommée de l'appellation au siècle dernier.
Nées en catalogne en pleine période franquiste (1967), les Pursang étaient alors des modèles de motocross très appréciés des connaisseurs. Si son constructeur a mis son activité entre parenthèses depuis 1984, son fondateur, Jim Palau-Ribes, a décidé de donner un second souffle à son bébé en faisant le pari de l’électrique.
Annoncé en 2018 à l’occasion du salon EICMA de Milan, le retour des Pursang est plus proche que jamais avec la présentation officielle des modèles qui vont entrer en production d’ici quelques mois et marquer la renaissance de Pursang sur le marché.
Fidèle à son ADN, Pursang, désormais marque à part entière, propose deux motos électriques, la E-Track et la E-Street aux allures pas si éloignées des modèles originels. Les deux modèles reposent sur un châssis tubulaire en alliage acier, un mono amortisseur arrière et une fourche avant inversée.
Avec une autonomie annoncée de 160 kilomètres, la E-Track propose une puissance de 11 kW, soit 14,7 chevaux, trois batteries fixes de 2,4 kWh chacune et une vitesse max de 120 km/h. Soixante modèles sont d’ores et déjà commandables directement sur le site de Pursang au tarif de 13 700 €.
Le second modèle de la marque à être lancé sur le marché de la moto électrique est moins puissant : 8 kW, et pourra compter sur seulement deux batteries de 2,4 kWh. Annoncée à 8 700 €, la E-Street aura aussi des performances moindres : 100 kilomètres d’autonomie et une vitesse max de 100 km/h. En revanche, contrairement à sa grande sœur, Pursang n’a pas encore communiqué sur la date de disponibilité de la E-Street.
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