Présentation vidéo - Volkswagen ID.5 : une ID.4 coupé sans les inconvénients d'un coupé
Selon une tradition récente, les SUV électriques du groupe VW sont déclinés en version coupé. Après Audi et Skoda, c'est au tour du Volkswagen ID5 de bénéficier de ce traitement, esthétiquement réussi, et qui ne perd que très peu d'habitabilité. Découverte en avant-première.
La recette est désormais connue et elle se généralise. Un SUV se dote de plus en plus souvent d'un petit frère coupé. Et dans le groupe Volkswagen, on l'applique marque après marque pour ses grands modèles électriques. Après l'Audi Q4 e-tron Sportback et le Skoda Enyaq Coupé, c'est tout naturellement au tour du VW ID.4 de se voir ainsi décliné. Au menu, on reprend les mêmes ingrédients extérieurs et intérieurs, à quelques détails près, mais aussi les mêmes motorisations.
Évidemment, la grande différence entre l'ID.4 et cette nouvelle ID.5, tient dans sa partie arrière, beaucoup plus horizontale à partir du second montant que sur la version coupé. Un nouveau design qui permet de faire baisser légèrement le CX de l'auto qui passe de 0,28 à 0,26. Ce coupé s'enrichit également d'un nouvel aileron à la base de la lunette dont ne dispose pas le modèle classique. En y ajoutant des boucliers redessinés à l'arrière comme à l'avant, et des passages de roues en plastique noir, on obtient un ID.5 plutôt bien proportionné, et mieux dessiné, oseront les mauvaises langues, que le SUV dont il est dérivé.
A l'intérieur, rien ne change. La planche de bord reste celle, plutôt minimaliste, de l'ID.4, avec son grand écran central proche de celui de la Golf 8 et la petite dalle numérique qui fait face au conducteur. Les équipements maniables depuis ces écrans et sur le volant sont, comme sur l'ID.4, archi complets. Un bon vieil annuaire ne suffirait pas à les compiler tous, mais entre la détection des piétons et les aides à la conduite diverses, notons la présence d'un affichage tête haute en réalité augmentée (comme sur l'ID.4). Ce système indique, par exemple, la voie à emprunter dans un rond-point à l'endroit même ou le conducteur la distingue dans son pare-brise. Pour l'avoir testé sur une Mercedes Classe S, dont le système est similaire, elle n'est pas gênante pour la vue, ni trop intrusive pour le conducteur.
Mais une question taraude tous ceux qui hésitent entre un SUV traditionnel et sa version coupée : "est-ce qu'il faut mesurer 1m12 pour s'installer à l'arrière ?" La réponse est non et tiens en 1,5 cm, à savoir la minime différence de hauteur entre l'ID.4 et l'ID.5, en faveur du premier évidemment. Reste un léger inconvénient à la défaveur du coupé : l'accès à l'arrière est un petit peu moins aisé, pavillon incliné oblige. Pas besoin pour autant d'avoir un CV de contorsionniste pour accéder à la banquette ou la place aux jambes est royale par ailleurs.
Seule la batterie la plus puissante sera disponible
Qui dit coupé, dit généralement montée en gamme. Et de fait, si l'ID.5 conserve la plateforme MEB de l'ID4, elle abandonne la petite batterie de cette dernière. Adieu le modèle de 52 kWh, et bonjour la 77 kWh, seule disponible sur tous les modèles du coupé. Ce qui ne l'empêche pas d'être proposée en plusieurs puissances. En version de base, baptisée pro, place au moteur de 128 kW (174 ch), au lieu des 170ch disponibles sur l'ID4 avec la petite batterie. Un peu plus puissante, la version pro performance est équipée d'un bloc de 150 kW et 204 ch. Exit donc, le petit moteur de 148 ch de l'ID4. La gamme est logiquement chapeautée par la GTX, la version sportive.
Contrairement à l'ID.4 qui a du patienter quelques mois, cette ID.5 a droit à sa version GTX dès son lancement. Et elle bénéficie des mêmes spécificités techniques que son grand frère : deux moteurs qui délivrent ensemble 299 ch. Sur le papier, l'engin est censé passer de 0 à 100 km/h en 6,3 secondes Mais il sera bridé à 180 km/h, histoire de lui conserver un peu d'autonomie, qu'elle affiche à 480 km, contre 520, au maximum pour les autres versions. C'est ID.5 respecte le proverbe maison : pour vivre heureux, vivons cachés. Puisqu'une GTI se distingue visuellement peu d'une Golf, il doit en être ainsi d'une GTX. Des jantes de 21 pouces, des logos GTX sur le profil et à l'arrière, des surpiqûres rouges dans la sellerie, sur la planche de bord, sur les contre-portes et une inscription GTX dans le dossier des sièges avant : c'est tout ce qui distingue visuellement l'ID.5 sportive de sa version de base.
Positionnée plus haut de gamme que l'ID.4, cette ID.5, sera plus chère que la version classique. Les 39 370 euros de l'ID4 de base, et les 52 450 euros de la sportive devraient donc être dépassés. De combien ? Réponse dans quelques mois, lors des essais et du lancement de ce coupé, au printemps 2022.
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