Présentation vidéo - Skoda Enyaq Coupé : un arrière raboté mais une habitabilité préservée
À quelques mois de son lancement, Skoda présente la version définitive de son Enyaq coupé. Hormis sa ligne, l'électrique tchèque reprend les principaux éléments de la version classique et présente la première RS électrique de la marque. Au générique : 300ch et une batterie de 82 kWh.
C'est une longue saga que Caradisiac a suivi depuis 2019. Au salon de Genève de cette année-là, Skoda a dévoilé le concept car d'une grosse berline coupée électrique : le Vision IV. Il va déboucher, un peu retardé par le premier confinement, sur un SUV tout ce qu'il y a de plus classique : l'Enyaq. Mais la version coupée n’a pas dit son dernier mot puisqu’au mois de septembre dernier, nous avons pu en prendre le volant en tenue de camouflage. Quelques mois se passent encore et le voilà, enfin, dans sa livrée définitive, celle que l'on découvrira en concession au mois de juin prochain.
Évidemment, lorsqu'une marque présente un nouveau modèle, il dévoile rarement en premier lieu son entrée de gamme à prix d'appel. C'est donc tout naturellement avec le RS (le premier électrique du genre), et son générique déjà connu que nous découvrons l'Enyaq Coupé. Sous le capot, le moteur électrique déploie 300 ch et 470 Nm. il est gavé par la batterie de 82 kWh campé sur ses roues de 19 pouces (et 21 pouces en option).
Une calandre brillante
Bien sûr, il faut bien montrer à la terre entière que l'on roule en RS. Les logos disséminés sur le profil et la malle arrière, comme les surpiqûres des sièges et de la planche de bord aux couleurs de la carrosserie viennent le rappeler. Mais ce modèle dispose aussi de la face avant Crystal Face. De quoi s'agit-il ? D'une calandre comparable à celle, dite diamant, qui équipe les Mercedes Classe A de haut de gamme. Sauf que l'Allemand se contente de petits morceaux de plastique façon verroterie, alors que le Tchèque y inclut 131 leds. De quoi bien signifier aux voitures que l'on suit la nuit de quel éclairage on se chauffe.
Mais le nouveau Skoda Enyaq Coupé ne se résume pas à un SUV RS de couleur Stabylo, il est également disponible dans des variantes moins tapageuses, ou le Crystal Face est en option pour les plus extrémistes. Tous ces coupés ont droit au même traitement qui justifie son nom. À partir du montant central, le pavillon chute doucement jusqu'à la malle arrière, contrairement à l'Enyaq classique qui, du coup prend des allures de break par rapport à cette nouvelle version. Pour souligner cette pente douce, un toit panoramique, qui court du haut du pare-brise jusqu'à la lunette arrière est de série sur toutes les versions. Pour le reste, et notamment sa planche de bord, l'intérieur est strictement identique au modèle en circulation depuis un peu plus d'un an.
Reste qu'une telle transformation a ses détracteurs. À tous ceux qui prétendent qu'un SUV est avant tout dévolu à l'habitabilité maximum, Skoda répond par ce coupé qui ne chamboule pas vraiment celle, plutôt canon, de l'Enyaq traditionnel. Long de 4,64 m (4 mm de plus que l'Enyaq), le coupé offre un coffre de 570 litres. À peine 15 litres de moins que son grand frère et une diminution guère supérieure à la taille d'un sac à main. Les places arrière ? Elles permettent aux grands gabarits de s'asseoir sans se baisser, et d'étaler leurs longues jambes sur de longs trajets. Ils pourront remercier le long empattement de 2,76 m qui permet cette performance.
Ces passagers arrière se soucieront peu du choix des moteurs auquel sera confronté le conducteur et propriétaire de cet Enyaq coupé (à prononcer en Français dans toutes langues avec un joli accent de chez nous.) Ils sont au nombre de quatre, disposant de 180, 204, 265 et 300 ch, respectivement gavés par deux types de batteries. La première atteint 62 kWh pour le modèle le moins puissant et la seconde s'adjuge 82 kWh pour les autres. À noter que les modèles de 265 et 300 ch (RS) sont dotés d'un moteur par essieu, ce qui les transforme en 4x4. Côté autonomie (revendiquée) elle atteint 535 km avec l'Enyaq coupé de 205 ch et forcément beaucoup moins avec la RS qui dispose de la même batterie.
Un positionnement haut de gamme
Dans cette liste de moteurs, il est un absent qui ne trompe pas sur le positionnement de ce Coupé. le petit bloc de 150 ch et sa batterie de 52 kWh ont été priés de rester à la maison. C'est le signe d'une montée en gamme de cette version par rapport à l'Enyaq classique. L'écran central de 13 pouces de série sur tous les modèles (il est en option ou réservé aux finitions supérieures sur le modèle traditionnel) tout comme le toit panoramique, lui aussi de série, sont d'autres signes de prix élevés attendus et qui devraient être supérieurs à ceux de l'Enyaq, qui démarre à 41 220 euros avec le moteur de 180 ch. Un suspens tarifaire qui devrait prendre lors des premiers essais de ce coupé, pour un lancement en concession dès le mois de juin.
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