Pour Sylvain Tesson, la moto c’est toujours l’aventure et la liberté
La croisade contre le moteur thermique est lancée et les deux roues motorisés sont aussi la cible d’un politiquement correct inhibant, incarcérant et dangereux. Tout est à éradiquer, à épurer, à stigmatiser, une inquisition des temps modernes qui a ses procureurs zélotes au plus haut sommet de la politique. Dans ce climat délétère, faire une pause est un soulagement, un moment de tendresse dans ce monde de brutes. Oubliez la gangue des préjugés et plongez-vous dans l’œuvre d’un Sylvain Tesson qui rappelle que faire de la moto, ce n’est pas avoir un esprit criminel.
L’engin, même ouvre des horizons, distille de nobles sensations et autorise des accès qui favorisent l’échange humain. Et Sylvain Tesson sait de quoi il parle. En vingt-cinq ans, il a pris de la bouteille sur le sujet et nous permet d’éviter le goulot mental dans lequel on voudrait nous pousser. Écrivain voyageur Sylvain Tesson parcourt le monde à moto. Il nous livre un véritable traité du savoir voyager, dans un album retraçant ses expéditions.
On retrouve l’auteur dans le dernier Figaro Magazine, un soulagement, une pincée d’air frais même si les censeurs auraient à cœur de dire qu’en Royal Enfield il serait moins pur. Mais la moto, n’en déplaise, c’est l’aventure, les échanges, l’humilité, le respect. Tout le contraire des discours d’édiles parisiens ou autres. Les derniers 1 000 km de Sylvain Tesson en Mongolie méritent le détour. Un acte de foi.
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