Plein phare sur le nouvel éclairage des automobiles
L’automobile de demain est annoncée comme autonome et à propulsion électrique. La technologie embarquée serait l’avers et le revers de cette nouvelle ère qui sera effective dans moins d’une décennie. Fin de l’histoire ? Que nenni, il reste encore des zones d’ombre à mettre en lumière. Et ça tombe bien puisque ça concerne l‘éclairage des voitures.
C’est un sujet qui est rarement abordé, et pourtant, c’est un élément de sécurité essentiel : l’éclairage. Insuffisant, il met en danger l’automobiliste, trop puissant, mal réglé, il éblouit celui que l’on croise tandis que les obstacles mal révélés ou les piétons dans l’obscurité sont autant de drames potentiels.
Mais les secours arrivent en réclamant un dispositif à LED, qui peut aussi être beau. Car si la lumière fut depuis longtemps, il faut que l’éclairage soit. Et on y travaille avec enthousiasme. Chez le français Valeo par exemple, on annonce tout de go : "on est en train de passer d'un éclairage purement technique à de la vraie scénographie", affirme ainsi Christophe Le Ligné, directeur recherche-développement des systèmes de visibilité chez l'équipementier automobile tricolore.
Du rayon de lumière passif, on en arrive maintenant à de la communication entre les usagers de la route, piétons y compris. Il existe déjà des systèmes anti-éblouissement qui permettent de rouler pleins phares en permanence sans éblouir les conducteurs qui arrivent en face. Une caméra détecte le véhicule en sens contraire et le feu avant éteint une partie de sa matrice pour créer sur lui une zone d'ombre. Un dispositif qui permettrait de réduire de 60 % les accidents de nuit sur départementales.
Mais l’avenir, c’est "suréclairer" un véhicule à l'arrêt pour mieux alerter le conducteur ou des feux de voiture qui dessinent un passage clouté pour aider un piéton à traverser. C’est aussi une recherche esthétique identitaire de la part des constructeurs. Les lampes LED, qui équipent déjà environ un véhicule neuf sur deux, consomment aussi quatre ou cinq fois moins d'électricité que les éclairages classiques halogènes, un atout particulièrement important pour augmenter l'autonomie des véhicules électriques.
Certes, mais Des feux sophistiqués à LED peuvent coûter dix fois plus cher que des halogènes classiques. Les assurances sont prévenues. Cependant, pour les spécialistes, c’est aussi une manne : Le revenu mondial de l'éclairage va passer de 28 milliards d'euros en 2016 à 50 milliards en 2025. Soit un quasi-doublement en moins de dix ans.
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