Nouveauté 2020 - Yamaha Tricity 300 : le meilleur de tous ?
Ca y est ! Alors qu'on l'attendait pour l'EICMA de Milan dans quelques jours, Yamaha lâche son Tricity 300 lors des journées presse du Tokyo Motorshow 2019. Le trois roues japonais de 300 cm3, aveccsible aux permis B, c'est à partir de maintenant. Revue de détails.
Cela devait bien finir par arriver un jour, surtout après avoir découvert le prototype 3CT l'année dernière au Salon de Milan : le Tricity 300 arrive prochainement sur nos routes, et il risque fort de faire mal, très mal, surtout aux MP3 de Piaggio. Pourquoi ?
Train avant LWM. Déjà pour la qualité de fabrication et les standards Yamaha. Si aucun poids n'est encore communiqué, le constructeur japonais annonce là un scooter 3 roues haut de gamme bénéficiant de la technologie de train avant à multi-essieux directeurs dénommée LMW.
Cette solution a déjà été éprouvée sur le petit scooter 125 urbain Tricity 125, mais aussi et surtout à un tout autre niveau de performances avec la Niken 850. Sur cette dernière, il n'a eu de cesse de repousser les limites du possible en matière de conduite en conditions climatiques extrêmes et sur mauvais revêtements. Il s'est surtout attiré de nombreux éloges.
De plus, le confort et la précision du train avant devraient être nettement supérieurs à celui d'un MP3. La technologie LWM propose en effet des vraies suspensions sur chaque bras retenant une roue. Preuve que "simplicité" et efficacité vont très bien ensemble. De même, la maintenance de ce dispositif est bien moins complexe. On gagnerait à tous les niveaux.
Inclinaison blocable. De plus, le dispositif LWM s'est révélé plus léger, moins complexe et nettement moins coûteux à mettre en place que celui du concurrent italien. D'autant plus que cette fois, le Tricity 300 est équipé du système de blocage de l'inclinaison "TLA". Un principe autant prisé par les utilisateurs de MP3 et utilisable aussi bien en a l'arrêt que pour les manoeuvres ou pour un stop. Un sans-faute donc pour l'instant pour le Tricity 300.
Look acéré. Yamaha n'a pas ménagé ses efforts niveau design. Le Tricity 300 se veut à la fois fin et élégant, avec une proue "pointue" renforçant l'impression de légèreté. On est loin du style massif et cossu du MP3, ce qui est une bonne chose. La protection n'est cela dit pas en reste, avec une bulle haute, mais étroite. On devine les mains exposées, mais le dessin de l'avant laisse présager un scooter capable de fendre l'air. Nul doute que les accessoires seront à même de renforcer la déviation du flux en cas de besoin.
Le style très aérien et moderne tranche en tout cas dans le vif. On apprécie à ce titre l'originalité des jantes avant, pourvues d'un sticker spécifique en V sur les rayons, sans oublier les boucliers latéraux assurant aussi bien la protection aérodynamique que la protection en cas de chute. La construction de ce Tricity 300 est donc très urbano GT dans l'âme, tandis que l'on ne peut qu'apprécier les soucis du détail.
Haute qualité, prix serré. Mais ce n'est pas tout, Yamaha rationalise le concept et la marque a su démontrer qu'elle était capable de contenir les tarifs de manière impressionnante. Aussi lorsque la firme annonce un prix intéressant est-on en droit de se dire que même si elle vise des bénéfices importants et une marge correcte, le prix devrait être aussi agressif que la ligne.
Moteur performant. Mais que serait une bonne partie cycle sans un excellent moteur ? Le Tricity 300 est mu par un bloc « BLUE CORE ». Si l'on part du principe que celui équipant le tout nouveau X-Max 300 Iron Max a servi de base, on peut imaginer des caractéristiques proches, c’est-à-dire un monocylindre 4T à refroidissement liquidesimple arbre à cames en tête, quatre soupapes et une cylindrée de 292 cm³à même de produire une puissance maximale avoisinant les 21 kW pour un couple maximal proche de 290 Nm. La réponse dès le 4 novembre 2019 à 11 h 30 !
Notre avis. Avec le Tricity 300, la gamme Urban Mobility entre dans une nouvelle dimension et part à la conquête de très nombreux utilisateurs et détenteurs de permis B ayant suivi la formation de 7 heures. Piaggio a certes pris de l'avance au niveau marché, mais Yamaha arrive avec un scooter mieux fini, mieux pensé et plus léger... Bref, avec un scooter japonais. Conclusion ? Les 3 roues actuels vont souffrir. Surtout si le constructeur se décide à employer des cylindrées plus élevées, répondant ainsi au fantasme du 500 et plus...
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