Nissan relance sa production au Japon
C’est un nouveau départ pour Nissan sur un marché domestique qui ne lui a pas fait de cadeau cette année. En octobre, les ventes de ses véhicules au Japon se sont effondrées de 43,3 % sur un an, à 19 438 unités, tous gabarits confondus. Il faut dire que sa réputation a été sérieusement écornée par cette affaire de mauvaises pratiques de certification pour les voitures destinées à son marché intérieur. Un écueil pointé du doigt par les inspecteurs du ministère des Transports japonais et qui avait conduit à la décision historique d’arrêter toutes les chaînes de production sur le son de l’empire du soleil levant. Depuis aujourd’hui, elles vont reprendre du service.
Nissan l’annonce : le constructeur va relancer mardi l'essentiel de sa production au Japon de véhicules destinés au marché national, suspendue le 19 octobre pour en finir avec de mauvaises pratiques de certification. Ses véhicules neufs produits et destinés au Japon étaient certifiés par des inspecteurs non habilités à le faire pour le marché national.
Après la découverte de l’anomalie, Nissan avait été contraint de rappeler plus d'un million de véhicules commercialisés au Japon entre 2014 et septembre de cette année, tout en soulignant que leur sûreté n'était pas remise en cause et que ce problème de procédure ne concernait pas les véhicules destinés à l'export. À ce jour, la partenaire de Renault précise dans un communiqué avoir obtenu l'approbation du ministère japonais des Transports pour cinq de ses six usines au Japon, le ministère n'ayant pas inspecté un site à Kyoto à l’ouest du Japon d'une filiale de son équipementier Nissan Shatai.
Enfin, Nissan a non seulement précisé avoir "corrigé" les manquements aux procédures pointés par les inspecteurs du ministère des Transports mais a aussi ajouté qu'il prendra des mesures supplémentaires à la suite des conclusions d'un audit indépendant qu'il avait initié.
On rappellera que Subaru avait été épinglé pour les mêmes raisons.
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