Moto GP - Valentino Rossi: La tendance Yamaha se confirme même si Masao Furusawa a été approché par Ducati

Ce sera sans aucun doute le feuilleton de cet été. Valentino Rossi réfléchit sur son avenir durant cette trêve estivale du Moto GP, et c'est toute la planète des Grands Prix qui est suspendu à sa réflexion. A commencer, d'ailleurs, par un Andrea Dovizioso particulièrement excédé d'attendre ainsi à la porte du motor home officiel d'Iwata, alors qu'il peut revendiquer à juste titre une première partie de saison exemplaire avec la M1 estampillée Tech3. Une situation dont le « Doctor » s'amuse néanmoins en déclarant aux gars de MCN : « Je ne peux plus trop différer ma décision sinon Andrea va vraiment devenir furieux. »

Cette pirouette faite reste l'allusion qui appuie une tendance. Malgré un salaire proposé que l'on dit mirobolant et un contrat de deux ans portant le sceau d'un constructeur Audi dont l'implication dans le projet Desmosedici va s'affirmer, le « Doctor » se dirigerait bel et bien vers l'usine Yamaha. Qu'il a quitté en 2010 et au sein de laquelle il va retrouver un Jorge Lorenzo patron dans la place. Une conjoncture que Vale commente ainsi : « La situation a changé. Si j'ai eu des problèmes avec Jorge par le passé, c'est surtout parce que j'étais très déçu que Yamaha m'impose ainsi un équipier très fort après tout ce que j'avais fait pour eux. Maintenant, c'est différent et je comprends que Yamaha ait fait le bon choix pour eux. Ce n'est plus un problème. »

Une analyse à remettre dans un contexte historique. Elle confirme qu'à une époque, Casey Stoner ait été éconduit vers le team LCR pour ses débuts en Grand Prix. Et elle ne fait qu'apporter du crédit à un Jorge Lorenzo qui a déjà affirmé qu'il n'aurait rien contre un retour de Rossi, ceci dans l'intérêt de Yamaha d'avoir en son sein un pilote rapide. Alors que l'Espagnol est le premier pilote désigné par les trois diapasons.

Ceci dit, chez Ducati-Audi, on n'a pas renoncé à garder l'homme de Tavullia. Au point qu'un certain Masao Furusawa a été vu en Italie. Sans doute pour un poste. Et on sait que sous la bannière Yamaha, les relations entre le Japonais et l'Italien étaient très fortes. Un paramètre à prendre en compte pour une perspective d'avenir que Vale ne veut pas simplement conjuguer avec un salaire pharaonique.

Maintenant, il reste aussi une troisième option qui est néanmoins improbable. Jouir d'une Honda satellite, mais aux spécifications usine assurées par Tokyo, au sein du team Gresini. Valentino Rossi pilote non officiel ? Une idée difficile à matérialiser, et ce d'autant plus que l'ambiance n'est pas propice à l'accord. Selon l'entourage de Vale, il y aurait un fort blocage de la part d'un Livio Suppo qui se défend d'avoir une quelconque influence sur le sujet. Mais qui, ironiquement a déclaré que s'il en avait, il proposerait une moto à son compatriote... Pour faire le Dakar !