Moto GP - Catalogne: Valentino Rossi le dit, si c'est dur en piste ce n'est pas la faute à Simoncelli mais de la réglementation des 800 !
La manière de se comporter sur la piste, l'ambition d'élaborer une sorte de code de bonne conduite, et la sollicitation des commissaires sommés de prendre des sanctions sur l'instant et d'intégrer dans leur réflexion un nébuleux principe de précaution, ont été autant d'éléments qui ont secoué le paddock des Grands Prix ces derniers temps. Au point de le diviser qui selon les générations, voire les Nations, puisque entre l'Espagne et l'Italie, ce n'est plus tout à fait ça après un Grand Prix de France électrique suivi par un forfait et des menaces de mort.
Valentino Rossi, dans cette cacophonie, a voulu prendre un peu de hauteur pour donner en fait quitus à tous ses collègues. Car si les courses sont maintenant à couteaux-tirés, ce n'est pas à cause des pilotes. Mais de leurs machines, issues d'une réglementation qu'il avait déjà jugé en son temps comme la plus grande erreur de l'histoire des Grands Prix :
"Le temps restant entre le freinage et l'entrée dans les virages et donc l'espace pour doubler s'est considérablement réduit ces dernières années" a diagnostiqué le "Doctor". "Cela est dû à l'apparition des 800 cc en 2007, à celle de nouveaux pneus et à l'utilisation de systèmes de contrôle de traction et d'anti-cabrage."
"Il y a quatre ou cinq ans, on avait quatre ou cinq possibilités sur un tour de prendre l'avantage, mais aujourd'hui, il en demeure une, au maximum deux. Ce qui rend les choses beaucoup plus risquées. Avec les 500 cc et même avec les premières Moto GP 990 cc, en 2002, on avait 30 à 40 mètres pour prendre l'avantage, mais l'électronique installée sur les motos a considérablement changé la donne. Le risque de faire une erreur ou de toucher un adversaire s'est grandement accentué."
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération