Moto GP - 1 000cc: Le Superbike montre les crocs

La marche vers les 1 000cc d'un Moto GP saigné à blanc par la crise risque de tenir chaud cet hiver à l'ensemble des décideurs impliqués dans la vitesse moto. De la Dorna à Infront Motor Sports en passant immanquablement par la FIM, le débat va faire rage et l'argument du Président fédéral Vito Ippolito voulant que le Superbike concerne certes les courses avec des motos issues de la série sans que cela induise une exclusivité sur l'utilisation de moteurs dérivés de la production n'a pas tardé à faire réagir le pendant de Carmelo Ezpeleta pour le mondial, Paolo Flammini:
Et cette réaction sonne comme un avertissement: « Nous avons eu des assurances de la part du Président de la FIM, Vito Ippolito, que ce genre de règles ne seraient pas approuvées. Jusque là, il a toujours tenu parole et j'espère qu'il va continuer ainsi » commence l'Italien un tantinet acrimonieux. « Nous sommes prêts à intenter toutes les actions possibles et nécessaires pour défendre le contrat que nous avons avec la FIM, qui, ne l'oublions pas, concerne aussi la catégorie dérivée des 600cc de série. »

Le Superbike monte donc le ton, mais on notera qu'il en a fait de même lorsque le règlement du Moto 2 a commencé à se matérialiser. Avec le résultat que l'on sait, les intentions guerrières affichées ayant fait « pschitt » comme dirait l'autre. Mais peut être n'était-ce qu'un « Gentleman Agreement » de coulisse que la perspective d'une Moto 1 vient de rendre caduque. En tout cas, le fait que Flammini replace son Supersport dans la lutte d'influence qui s'engage n'est pas anodin.
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