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En 1976, BMW présente sa R100RS. C'est la première moto de série équipée d'un vrai carénage étudié en soufflerie. L'usine annonce même une amélioration de 20 % de l'appui sur la roue avant à grande vitesse. Cette moto séduit par sa finition, mais également par l'agrément de conduite qu'elle procure.

A l'origine, la marque Morbidelli fabrique des machines à travailler le bois. C'est en 1970 que sort la première moto de l'usine de Pesaro. Son pilote et metteur au point est Gilberto PARLOTTI. Alors qu'il est en tête du championnat du monde 125 avec 52 points d'avance sur Angel NIETO, il se tue lors du Tourist Trophy.

« Je suis certain que ce sera difficile parce que le niveau y est très relevé, mais je vais essayer de faire une bonne course.  » Marco Simoncelli a ainsi commenté l'opportunité qui lui a été offerte par Aprilia de se lancer dans le grand bain du mondial Superbike, à l'occasion du meeting d'Imola.

C'est fait ! Troy Bayliss, Champion du Monde Superbike, avait humilié les pilotes du Moto GP lors de la dernière course de la saison 2006 à Valence. Voilà que l'occasion est offerte aux pilotes de Grand Prix de relever le gant et il appartiendra à Marco Simoncelli, ci-devant Champion du Monde 250, de laver l'affront subi en son temps.

Il n'était sans doute pas attendu que les tests qui se déroulent actuellement sur le tracé du Mugello, tracé qui reçoit Simoncelli sur l'Aprilia RSV4 de Superbike et Mattia Pasini sur la GP9 officielle, fassent un si grand bruit.

Nous sommes à la fin des années 80. Les grands constructeurs, après nous avoir proposé des machines sportives plus belles et plus performantes les unes que les autres, franchissent un nouveau cap en commercialisant des machines certes homologuées, mais plus destinées à la compétition.

Elle est attendue pour le 27 septembre prochain mais en exclusivité, elle fera son apparition sur le tracé d'Imola, à l'occasion de la manche du mondial Superbike, dès ce week-end. L'Aprilia RSV4 version R, plus accessible que son homologue Factory, se montrera donc sur un terrain où elle veut faire sa réputation de machine sportive incontournable sur un marché particulièrement concurrentiel.

Si Max Biaggi avait ces derniers temps quelques angoisses, ce n'était pas parce que la perspective de se retrouver face à Marco Simoncelli sur le tracé d'Imola ce week-end lui occasionnait des sueurs froides. Non, l'Empereur Romain avait une autre préoccupation, impérieuse celle-la, celle de sa descendance.

Les deux pilotes du quart de litre transalpins ont commencé leurs travaux sur le tracé du Mugello. La paire a également œuvré pour deux marques italiennes, mais les comparaisons s'arrêtent là puisque Marco Simoncelli a pris en main une Aprilia RSV4 d'un mondial Superbike qu'il pourrait découvrir ce week-end à Imola, tandis que Mattia Pasini poursuivait son parcours initiatique chez un blason Ducati qui le forme, lui, au Moto GP.

Il l'avait déjà testée cet hiver la RSV4 et il n'a pas été loin d'entamer le premier rendez-vous du mondial Superbike cette saison avec elle. Mais finalement, Marco Simoncelli avait été rappelé à l'ordre et l'Italien, futur pilote Moto GP chez Honda Gresini n'a plus eu aucun contact avec la sportive d'Aprilia.