Citroën n’a pas cassé la tirelire pour le restylage de la C4. Hormis quelques évolutions cosmétiques mineures et l’arrivée d’un nouveau bloc essence, la compacte française a juste vu son gros moteur diesel gagner en couple et en sobriété. Cette version BlueHdi 150, qui fait office de haut de gamme, tient-elle la corde face à la concurrence ?
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Après un premier essai de la version restylée avec le BlueHDi 120 ch, qui devrait représenter la majorité des ventes, nous nous sommes intéressés à un autre moteur inédit, mais essence cette fois-ci : le PureTech 130 ch.
Dans le segment très fréquenté des compactes, il y a les leaders qui jouent le haut du tableau, il y a les relégables qui ont beaucoup de mal à s'imposer et il y a le ventre mou du championnat avec des équipes solides qui ne font guère d'étincelles mais qui jouent de façon appliquée. La Citroën C4 est à l'automobile ce que Rennes, Reims ou Guingamp sont au football, une auto qui fait tout pas trop mal et qui n'a pas à rougir de ses prestations mais qui ne fait pas vibrer grand monde. À mi-carrière, un restyling attire à nouveau les projecteurs sur elle, nous allons voir si ce « renfort du mercato d'hiver » suffira à changer quelque chose au classement et sur le niveau de jeu.
La Citroën C4 étrenne un tout nouveau moteur à essence, fort de 130 chevaux pour à peine 110 g/km de CO2. Agrément de conduite et économie à la pompe sont-ils au rendez-vous ?
La nouvelle C4 rentre dans le rang. L’originalité de la compacte laisse place au sérieux. Des lignes consensuelles, un intérieur classique et soigné. Pas de doute, la dernière production de Citroën se germanise. Mais conserve heureusement sa french touch’.
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