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Mercedes C30 CDI AMG, un plaisir pour pervers du gasoil

Au début de la folie diesel, Mercedes-AMG a tenté d’imposer une gamme de sportives à moteur diesel : les C30 CDI AMG. Disponibles en de multiples carrosseries, elles n’ont guère été couronnées de succès, mais, uniques en leur genre, elles intéressent désormais les collectionneurs.

Mercedes C30 CDI AMG, un plaisir pour pervers du gasoil

Les collectionnables sont des autos revêtant un intérêt particulier, donc méritant d’être préservées. Pas forcément anciennes, elles existent pourtant en quantité définie, soit parce que le constructeur en a décidé ainsi, soit parce que leur production est arrêtée. Ensuite, elles profitent de particularités qui les rendent spécialement désirables : une motorisation, un châssis, un design, ou un concept. Enfin, elles sont susceptibles de voir leur cote augmenter. Un argument supplémentaire pour les collectionner avant tout le monde !

Un diesel collectionnable, ça existe. La preuve avec la Mercedes-Benz C30 AMG, une dinguerie digne des sorciers d'Affalterbach. En effet, ils n'ont pas hésité à associer les trois lettres mythiques de leur officine à trois autres lettres bien connues des taxis : CDI. La C30 est la seule dans ce cas, ce qui la rend extrêmement rare, d'autant qu'elle n'a été produite que durant deux ans. Dotée d'un couple digne d'une supercar, elle a osé une voie parallèle pour obtenir de hautes performances doublées d'un tempérament sportif, mais la sauce n'a pas pris. Une bien étrange auto, disponible en trois carrosseries, un des très rares diesels du 21e siècle à mériter sa place dans une collection.

 

On ne se doute pas de l’importance de cette motorisation. Inaugurant le diesel common-rail en octobre 1997, l’Alfa Romeo 156 joue un rôle capital dans l’histoire automobile. Là, vous vous demandez pourquoi on vous parle de la marque milanaise dans un article dédié à une Mercedes. Simplement,  Fiat a créé l’injection à rampe commune, en a vendu le brevet à Bosch en s’en arrogeant l’exclusivité durant quelques années, le temps de peaufiner cette technologie. Le premier à suivre le Groupe Fiat n’est autre que Mercedes, qui commercialise sa C220 CDI dès décembre 1997.

Apparue en 2000, la Classe C Sport CL204 est la première compacte de Mercedes. Elle se veut dynamique.
Apparue en 2000, la Classe C Sport CL204 est la première compacte de Mercedes. Elle se veut dynamique.

Son 2,2 l développe 125 ch pour 300 Nm de couple tout en consommant très peu, et ce n’est que le début de l’incroyable expansion des moteurs CDI, pris dans la déferlante common-rail. On l’a oublié, mais ce principe d’injection a révolutionné le diesel, qui est soudain devenu magique par ses performances, sa consommation très basse et désormais son agrément ! Et contrairement à l’électrique, son expansion n’a pas eu besoin de subventions. Les ingénieurs motoristes, toujours à la recherche du meilleur rendement, se passionnent pour le common-rail, y compris ceux d’AMG.

En février 2003, la Mercedes Classe C Sport se décline en C30 AMG, dotée d'un 5-cylindres diesel de 231 ch.
En février 2003, la Mercedes Classe C Sport se décline en C30 AMG, dotée d'un 5-cylindres diesel de 231 ch.

Ceux-ci développent une version épicée du 5-cylindres en ligne OM612. Poussé à 3,0 l, ce bloc suralimenté à rampe commune produit 231 ch, une puissance respectable, et surtout un couple de 540 Nm : monstrueux ! Pour la première fois, le préparateur attitré de Mercedes accole son nom aux lettres CDI, et cela donne dans le cas de la C Sport une trois-portes unique en son genre.

Dénommée C30 AMG, elle pointe à 250 km/h, devenant ainsi la plus rapide des compactes du marché (si l'on excepte la C32 uniquement disponible sur commande spéciale en 2003) devant l’Audi S3. Celle-ci prend sa revanche sur le 0 à 100 km/h (6,6 s), mais la Mercedes n’est pas loin (6,8 s) et repasse devant par ses reprises. Pourtant, elle est lourde (1 640 kg) et uniquement proposée avec une boîte automatique à 5 rapports canalisant la puissance sur les roues arrière.

Pas de décoration extravagante pour la Mercedes C30 CDI AMG, ici en 2003, juste des jantes de 17 et boucliers spécifiques, ainsi que deux grosses sorties d'échappement.
Pas de décoration extravagante pour la Mercedes C30 CDI AMG, ici en 2003, juste des jantes de 17 et boucliers spécifiques, ainsi que deux grosses sorties d'échappement.

La C30 CDI AMG reprend les trains roulants et freins optimisés de la C32 AMG à essence pour augmenter son efficacité. En parallèle, la C30 profite d’un équipement intéressant : ESP, clim auto bizone, projecteurs au xénon automatiques, régulateur de vitesse, sono… Ce qui se ressent sur le prix, fixé à 48 250 €, soit 68 500 € actuels selon l’Insee. Ouch !

La consommation moyenne de 7,6 l/100 km, modérée vu les performances, ne suffit pas à en faire une bonne affaire, loin s’en faut. Les berlines et breaks Classe C se déclinent, eux aussi, en C30 CDI AMG, à des tarifs encore plus monstrueux. en 2004, tout ce petit monde bénéficie d’un léger restylage, mais la production s’arrête en novembre, faute de ventes satisfaisantes. Apparemment, 691 coupés, 774 berlines et 830 breaks auraient été produits... Des AMG bien rares !

La Mercedes C30 CDI AMG se décline aussi en berline dès le début 2003.
La Mercedes C30 CDI AMG se décline aussi en berline dès le début 2003.

Combien ça coûte ?

La C30 est peut-être la vraie AMG la moins chère à l’heure actuelle. Et l’une des plus rares ! Comptez 7 000 € pour une belle auto, en coupé ou en berline, affichant environ 250 000 km, 9 000 € avec 150 000 km au compteur. Ensuite, ça monte assez vite, une auto de moins de 100 000 km passant déjà les 13 000 €. Ajoutez 1 500 € pour un break et 1 000 € pour une rare phase 2.

Le break Mercedes Classe C a lui aussi droit à sa version C30 CDI AMG, également début 2003.
Le break Mercedes Classe C a lui aussi droit à sa version C30 CDI AMG, également début 2003.

Quelle version choisir ?

Toutes étant identiques techniquement, ce sera en fonction de vos besoins. Le break semble plus en accord avec les caractéristiques d’un diesel, même puissant, que la carrosserie compacte.

En 2004, les Mercedes C30 CDI AMG sont modifiées dans le détail (projecteurs, commandes de clim...).
En 2004, les Mercedes C30 CDI AMG sont modifiées dans le détail (projecteurs, commandes de clim...).

Les versions collector

Les phases II, plus rares, seront plus recherchées. En tout cas, la voiture doit être en parfait état, et a fortiori très peu kilométrée.

Le 5-cylindres OM612 est fondamentalement solide malgré des injecteurs délicats.
Le 5-cylindres OM612 est fondamentalement solide malgré des injecteurs délicats.

Que surveiller ?

Mécaniquement, la C30 est très solide (il prend 500 000 km sans gros ennuis) mais cela passe par un entretien méticuleux. La boîte auto se vidange tous les 60 000 km, et le mieux sera de purger le différentiel en même temps, car celui-ci doit encaisser un couple énorme dès les bas régimes ! A noter que le radiateur de boîte est à surveiller, s’il fuit, il peut mélanger du liquide de refroidissement à celui de la transmission et l’endommager.

Les injecteurs se révèlent assez sensibles : mieux vaut ne retenir que du gasoil de marque et renouveler le filtre très régulièrement. Sous le poids du gros moteur, les bras de suspension avant sont souvent fatigués avant 100 000 km

Dans l’habitacle, les bugs électroniques ne sont pas si rares, les biellettes de clim auto apparaissent fragiles, mais l’ensemble vieillit bien.

La Mercedes C Sport 30 CDI AMG étonne par ses reprises monstrueuses mais elle est pataude et distille peu de sensations, paradoxalement. Ici en 2003.
La Mercedes C Sport 30 CDI AMG étonne par ses reprises monstrueuses mais elle est pataude et distille peu de sensations, paradoxalement. Ici en 2003.

Sur la route

Non, la finition des Mercedes du début des années 2000 n’est pas impressionnante, et celle de la C30 non plus. Mais on est confortablement installé dans le siège aux épais renforts. Au démarrage, le moteur surprend par ses vibrations pas très bien filtrées. Heureusement, sa sonorité rauque se révèle plutôt agréable, moins toutefois que son punch très impressionnant à bas régime.

Pas de fioritures dans l'habitacle de la Mercedes C Sport 30 CDI AMG, ici en 2003. Vu le prix initial, colossal, c'est assez regrettable.
Pas de fioritures dans l'habitacle de la Mercedes C Sport 30 CDI AMG, ici en 2003. Vu le prix initial, colossal, c'est assez regrettable.

Cela dit, il faut composer avec une certaine inertie du moteur (le gros turbo est lent à souffler à plein) et de la boîte auto. Ça marche fort mais ce n’est pas sportif, d’autant que le 5-cylindres régule vers 4 500 tr/min. On a tout de même le temps d’exploiter des reprises assez monstrueuses sans que la mécanique ne force ! Le châssis se révèle très sûr sur le sec, mais la direction, pas assez informative et désagréablement collante, ne procure guère de plaisir. Sur le mouillé, on fera attention : 540 Nm sur le seul train arrière, ça décroche vite ! Heureusement, la C30 freine fort.

Le confort de suspension, suffisant, allié à la bonne insonorisation à vitesse stabilisée indiquent la vraie destination de cette Mercedes : l’autoroute, où ses reprises canons et sa consommation modérée (7,5 l/100 km) font merveille.

 

L’alternative youngtimer

Mercedes-Benz 190 2.5 Turbo-Diesel

La Mercedes 190 2.5 Turbo-Diesel se différencie des autres par sa grille sur l'aile avant droite. Ici en 1988.
La Mercedes 190 2.5 Turbo-Diesel se différencie des autres par sa grille sur l'aile avant droite. Ici en 1988.

Révolutionnant le design et la technologie de l’étoile dès la fin 1982, la 190, la plus petite Mercedes de l’époque, étonne encore par sa modernité. Surtout qu’elle dispose déjà d’un train arrière multibras ! Fin 1987, elle reçoit une motorisation presque démesurée vu son gabarit compact : un 5-cylindres 2,5 l turbo-diesel de 122 ch et 225 Nm.

Allié obligatoirement à une boîte auto à 4 vitesses, il propulse cette 190 à plus de… 190 km/h, une vitesse très élevée alors pour une diesel. Seulement, elle attendra un an pour arriver en France. En 1989, la 190 bénéficie d’une mise à niveau (grosses protections latérales, équipement enrichi), sa puissance grimpe à 126 ch et, étonnamment, le prix baisse. La « baby » Mercedes quitte la scène en 1993. A partir de 6 000 €.

Diesel ou pas, le moteur des C30 CDI AMG est monté individuellement par un spécialiste qui laisse une plaque signée de son nom.
Diesel ou pas, le moteur des C30 CDI AMG est monté individuellement par un spécialiste qui laisse une plaque signée de son nom.

Mercedes-Benz C30 AMG (2003), la fiche technique

  • Moteur : 5 cylindres en ligne, 2 950 cm3
  • Alimentation : injection common-rail diesel, turbo
  • Suspension : trois bras, ressorts hélicoïdaux, barre antiroulis, amortisseurs (AV) ; essieu multibras, ressorts hélicoïdaux, barre antiroulis, amortisseurs (AR)
  • Transmission : boîte 5 automatique, propulsion
  • Puissance : 231 ch à 3 800 tr/min
  • Couple : 540 Nm à 2 000 tr/min
  • Poids : 1 640 kg
  • Vitesse maxi : 250 km/h (donnée constructeur)
  • 0 à 100 km/h : 6,8 s (donnée constructeur)

> Pour trouver des annonces de Mercedes C30 AMG, rendez-vous sur le site de La Centrale.

En savoir plus sur : Mercedes Classe C 2 Amg

Mercedes Classe C 2 Amg

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Avis Mercedes Classe C 2 Amg

Classe C 2 Amg II 55 AMG BVA SPEEDSHIFT (2007)

Par §Flo766WF le 20/08/2015

C55 de Février 2007, achetée en Novembre 2011 à 86000Km. Alors en recherche d'une propulsion plaisante avec 4 portes et lorgnant sur les BMW E90 330i et 335i que je trouvais trop chères à mon goût (les quelques M3 dépassant de loin le budget) aux vues des options dont elles disposaient, j'ai découvert cette C55 AMG. Ne connaissant rien de l'univers Mercedes (voitures réservées aux "vieux" pensais-je alors), j'ai été très étonné de voir que cette marque "osait" mettre des moteurs aussi volumineux dans leur plus petite berline 4 portes. Le moteur me semblait en effet assez effrayant sur le papier (un V8 atmosphérique de 5.4L, 367ch et 52m.Kg), la boîte automatique n'était pas du tout dans les plans (une source potentielle de panne onéreuse), mais la voiture dispose de série de nombreuses options agréables pour une voiture qui se doit aussi de plaire à la famille (toit ouvrant, phares au xénon, radar de recul (qui est une option ...), sièges électriques et chauffants, etc ...)Au premier pas à l'intérieur et quelques tours de roues => coup de foudre pour la boîte de vitesse qui semble très bien pensée, et la voiture en général. Pas habitué aux voitures puissantes, la première accélération m'a donné un haut-le-cœur :) , un très bon souvenir ! La boîte automatique qui dispose de 3 modes est très plaisante, au moins au premier abord. Les modes automatiques S (Standard) et C (Confort) sont très agréables, les vitesses s'enchaînant en douceur, la boîte effectuant les rétrogradages nécessaires suivant la douceur ou l'agressivité que l'on a avec la voiture. Un petit bémol sous la pluie, surtout en mode C, la boîte de vitesse tend à ne pas passer la 1ère, sauf côte très prononcé, lorsque l'on démarre un peu sèchement après s'être arrêté, l'automate tend à "embrayer" un peu anarchiquement le moteur sur la boîte : le moteur prend des tours (comme lorsque l'on embraye pas le moteur sur une boîte manuelle en restant légèrement débrayé)) sans que le système ne transfère le tout aux roues, et lorsqu'il le fait, ce n'est pas forcément très doux => ça peut patiner franchement. Rouler avec l'ESP allumé atténue le phénomène ... mais j'avoue n'être pas trop fan des aides électroniques et préfère le désactiver à chaque redémarrage. Le mode M pourrait être très plaisant, mais il faut avouer qu'il comporte de sérieux défauts :- le passage des vitesses se fait alors par le levier (vers la gauche pour rétrograder, vers la droite pour augmenter le rapport), un peu étrange au début (pousser vers l'avant pour rétrograder, et tirer vers l'arrière pour augmenter est plus logique car suit l'accélération de la voiture), mais on arrive quand même à s'y faire, OU utiliser les palettes derrière le volant ; ces dernières étant solidaires du volant, ce n'est pas toujours facile de s'en servir si on est entrain de tourner le volant, le levier est donc utile pour palier à cette petite gène.- l'automate passe la vitesse sélectionné quand bon lui semble. En général ça prend facilement 0,5s, mais le temps peut varier.- le rétrogradage en 4 et en 3 ne pose pas trop de problème en général. Le passage en 2 est par contre assez coton à réaliser : l'automate ne relançant pas le moteur, suivant la qualité de la route, l'angle que l'on peut avoir avec le volant, le rétrogradage finit souvent par un beau blocage des roues arrières, et lorsque cela se produit à 80-90 (la seconde monte à ~120) juste avant un virage, ça devient de suite très viril à contrôler. Du fait du point ci-dessus, relancer le moteur au bon moment pour éviter le blocage est très hasardeux ... à proscrire.Le moteur est une vraie bête : à 2000 tr/min il développe 40m.Kg. Pour aller travailler, en général je ne dépasse pas 2000 tr/min, et le V8 marche à la perfection. Le moteur est très équilibré, très souple et permet bien entendu d'effectuer les dépassements sans problème. Il faut quand même faire attention sur les routes usées (typiques vers Montpellier) où même avec les pneus en bon état, on a vite fait d'avoir les roues arrières qui glissent à l'accélération (et faire des figures à 90-100 lorsque l'on double n'est pas à la portée de tout le monde). Encore une fois, si on est prudent et que l'on laisse l'ESP enclenché, il n'y a jamais de problème.La consommation est en général comme suit :- un peu moins de 11l/100Km sur autoroute à vitesse constante- entre 13 et 15 l/100Km pour des trajets mixtes (route, ville, embouteillages)- si que de la ville avec des stops, des côtes, des embouteillages ça monte très vite au dessus de 16l/100Km- si vous roulez pied au plancher (difficile voire impossible en France ;) ), je pense que le réservoir ne fait pas long feuCeci est un vrai point noir, la classe C étant certainement vendue principalement en diesel, le réservoir de 62l n'est pas vraiment généreux (la réserve sonnant l'alerte vers 12-14l) => les passages à la pompe sont donc fréquents.La voiture est plutôt très confortable pour l'engin que c'est. Passés 100.000Km, j'ai fait changer les amortisseurs d'origine par des Bilstein B8 par un garagiste près de chez moi (pièces commandées au Luxembourg + MO = 800€), ce qui a rendu la voiture encore plus confortable (ou tout du moins bien amortie, c'est ma notion du confort) et efficace (les amortisseurs un peu usés rendaient la voiture inconfortable en roulant doucement ... et sans grip sous la pluie). Elle est un peu basse, mais on est rarement gêné ; bien sûr interdiction de prendre les dos-d'âne sans freiner. Le fait qu'elle soit basse ajoute à la sensation de vitesse, ce qui fait que l'on dépasse rarement les vitesses autorisées sans s'en rendre compte. Sauf pendant les dépassements où il est possible de commettre des excès un peu trop prononcés par abus de pédale de droite. Sans ESP, la voiture donne la banane : à vitesse modéré dès que l'on sollicite l'accélérateur dans un virage il faut de suite être très attentif et réactif, car la voiture réagit vite, et surtout de l'arrière ;) . Pour le coup, le comportement n'est pas du tout aseptisé. A vitesse plus soutenue, on apprécie la grande stabilité et la voiture donne vraiment confiance. Gare sous la pluie, car la vivacité n'est plus un point fort quand il y a peu de grip. Un point un peu négatif l'absence d’autobloquant mécanique, Mercedes ayant préféré mettre un autobloquant dit électrique : les freins s'activent sur la roue qui patine plus que l'autre afin d'éviter les gros burns des voitures à différentiel ouvert. Sur le sec ça passe car on peut accélérer 'fort', l'action des freins ne pénalisant pas trop le comportement ... sous la pluie, où l'accélération est plus modérée, ça devient pas forcément drôle de partir en travers et d'avoir un coup de frein sur les roues arrières alors que l'on a pas mis beaucoup d'accélérateur...Les pneus s'usent à peu près homogènement entre l'avant et l'arrière pour les trajets que je fait (petites routes, quelques rond points, routes départementales), en début de vie. Cependant, dès que les pneus sont un peu usés ils perdent en grip, et ceux de l'arrière qui encaissent la puissance du moteur vont avoir tendance à s'user plus vite, surtout à l'intérieur. Je fais entre 15000 et 21000 à l'arrière, et 18000 à 26000 à l'avant.Mécaniquement, la voiture semble très bien faite. Elle a 136.000km à ce jour, et je n'ai pas eu de "problème" qui nécessite l'intervention de spécialiste. La boîte de vitesse s'est bloquée 2 fois sur un rapport pour une raison inconnue (défaut qui suite à un redémarrage s'est dissipé de lui-même), Mercedes m'a fait un devis du genre "on change tout", mais comme le problème ne s'est toujours pas reproduit je n'ai pas donné suite (je pense à un problème de connectique entre la boîte est une sonde qui va vers la carte électronique qui calcule les rapports ... l'avenir me le dira). Tout ce qui est plastique, cuir, peinture, etc... reste en très très bon état, un réel plaisir d'avoir une voiture "solide" et qui ne part pas en lambeaux. Je continue de faire les révisions (tout les 16.000Km) chez Mercedes : 350€ et 600€ en alternance, un peu cher, mais bon ... tant que la voiture marche, je préfère continuer chez eux par acquit de conscience. Le son du moteur est fantastique, un vrai plaisir pour les oreilles. L'échappement n'est pas trop "kéké" et plutôt discret, sauf lorsqu'on accélère bien sûr (ça résonne un peu dans les petites ruelles, pas de surprise). Nombreux seront les gens qui vous demanderont : "c'est un 2.0L Diesel ?" tant la voiture reste plutôt classique pour un œil pas trop averti ; en gros à part les 4 sorties d'échappement à l'arrière, on peut se tromper il faut l'avouer.En conclusion, la meilleure voiture que je pouvais me trouver afin de faire le grand écart entre une voiture plaisir, discrète, familiale (j'ai 2 enfants), avec une consommation raisonnable vu le morceau, et surtout fiable et robuste au possible.

Classe C 2 Amg II 32 AMG SPEEDSHIFT (2002)

Par §Fre316pT le 08/05/2012

C32 de 2002, achetée en 2006 avec 50.000km, aujourd'hui 192.000km. Je ne fais pratiquement que de grands trajets, 120km en moyenne, donc l'entretien est assez espacé pour environ 450€. conso d'huile néant. conso essence, ça dépend de l'humeur et du trafic. Si on veut se faire plaisir quand ça tourne (je suis en Corse) on est vite vers 12L/100, si en plus on est énergique avec des 80à120km/h en 3ème (il ne faut que 3.4s) et là on est vite à 14L. Brusquer 354ch ça se paye !! Sinon on roule à 110km/h à 2500t/mn, autant dire que ça ronronne et on est au-delà des limitations, pour environ 9L/100 (c'est bien pour une voiture de 2002, 0-100km/h en 5,2s). Côté pneus je préfère les Michelin à l'avant et Continental à l'arrière, mais leur durée de vie frise le ridicule. Voiture lourde de l'avant, routes sinueuses, et donc maxi 8.000km à l'avant, le double à l'arrière. ça c'est la ruine.côté finition, déçu de l'affichage ordi de bord à LED qui devient illisible avec la chaleur (6mois par an)! certains plastiques sont devenus cassants et ...cassés (protège miroir de courtoisie, volet boîte console centrale). des détails mais qui agacent. sinon l'intérieur cuir est comme neuf, les moquettes épaisses (toujours d'origine) sont très résistantes.question fiabilité, en 6ans : une sonde et une vanne qui bridait le moteur pour 300€ en tout (trois fois rien). 4 personnes bien installées (le 5ème au milieu de la banquette ne doit pas être grand), un silence réel, le confort (royal) est surprenant pour de telles performances; en contrepartie elle prend un peu de roulis en courbe, mais tient parfaitement la route. sur le mouillé, il faut juste ne pas la brusquer et on peut aller très vite. elle est prévenante et progressive. L'ESP intervient un peu tôt. la ligne est affaire de goût, mais n'est pas démodée malgré ses 10ans. La hauteur de la caisse permet le franchissement des dos d'âne ou le chevauchement de petites pierres sans arrières pensées, ce qui est rare dans la catégorie des voitures de + de 350cv. Voiture toujours entretenue dans le réseau Mercedes, et carnet à jour, sa côte est soutenue.ça accélère fort, ça a des reprises canon (la sécurité pour doubler), ça freine très bien, ça consomme peu en comparaison de ce qui précède (à titre indicatif, je faisais du 9L/100 avec une Clio 1.2 60cv, je mettais plus de temps, j'arrivais "cassé", et j'avais pris des risques!).Le budget est là si on abat du km, la mienne n'a pas beaucoup d'options, rouler avec un V6 3.2L ce n'est pas écolo et donc ça nous donne 14,6/20.Le jour où j'en change, je chercherais la même avec moins de km évidemment. Mais il faut la conduire. C'est une vraie voiture plaisir. 18/20 !!!

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