Alors que l'entame du meeting avait été on ne peut plus convaincante, la course n'a guère concrétisé les espérances que le team Tech'3 nourrissait pour cette étape allemande du calendrier. La mine allongée, Hervé Poncharal ne cachait d'ailleurs guère sa désillusion : "Je suis très déçu.
Cette fois, ce n'est ni Yamaha, ni Michelin qui ont été la cause de l'infortune, vue ICI, de Valentino Rossi lors de ce Grand Prix d'Allemagne. Mais bien le champion lui-même qui est allé tout seul à la faute, une faute lourde de conséquence pour le championnat, face à un Stoner coriace et talentueux.
Pasini en 125, Takahashi en 250 et Rossi en Moto GP, tel avait été le verdict du Grand Prix d'Allemagne l'an passé. Des résultats qui pourraient tout à fait se renouveler ce week-end pour ce qui est de la 125 et de la Moto GP.
Cette saison apparaît comme celle qui bousculera les statistiques. Valentino Rossi est à un jet de pierre de battre le fabuleux record de Giacomo Agostini du nombre de victoires en catégorie reine de la vitesse moto. Il a par ailleurs déjà porté son employeur Yamaha au firmament en lui faisant atteindre, lors du Grand des Pays Bas, le cap des 150 concrétisations.
Voila un très beau « combat » . . . d'un coté, une Yamaha R1 ( 170 cv en full pour 180 kg ). De l'autre coté, une BMW M3 ( 350 cv pour 1600 kg ). Sur le papier comme ça, à vu de nez, on pourrait se dire que la bombinette de chez Yamaha prend le dessus assez facilement sur l'imposante allemande.
La nouvelle du futur mariage entre Lorenzo et Yamaha est de plus en plus éventée. Ca tourne même à la farce, chaque jour ou à peu près distillant les détails d'un accord qui ne devait être communiqué qu'à Brno. Ceci par respect pour Aprilia et plus exactement pour celui qui a fait la carrière de l'Ibère, Giampiero Sacchi, responsable des activités sportives de Piaggio.
Le MX3 avait rendez-vous en Croatie. Sur un terrain modernisé par rapport à l'an dernier, Yves Demaria a trouvé ce dernier à sa main. Un terrain idéal pour le marseillais, dur et légèrement poussiéreux. Auteur d'un très bon temps aux essais, le deuxième, le pilote Yamaha n'est que neuvième au premier virage.
A l'occasion de la fête Yamaha organisée à Misano, à peine remise du week-end Ducati, Valentino Rossi a bien sûr joué la vedette en honorant ses fans. Au cours de cette manifestation, il s'est laissé aller au jeu des questions-réponses, pour glisser quelques sous entendus sur sa saison mais aussi et surtout sur son avenir.
Dans les statistiques, il n'y a pas beaucoup de pilotes qui, partis du fond de la grille de départ, ont franchi la ligne d'arrivée en tête, dans des conditions de piste sèche. Il y en a un en revanche qui peut se targuer de l'avoir fait plus souvent que les autres. C'est Valentino Rossi.
En cette période d'intenses transactions pour ce qui est de la recherche des guidons, la parole de Jeremy Burgess n'est pas anodine. Le chef d'équipe de Valentino Rossi insiste pour que Yamaha ne passe pas à côté de l'opportunité d'enrôler un des talents actuels de la 250.
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