Toute l'actualité Yamaha

En première ligne du premier Grand Prix de la saison alors qu'il est toujours diminué par une blessure qui a perturbé sa préparation hivernale, Jorge Lorenzo avait de quoi être satisfait de la tournure des événements à l'issue de la qualification qatarie.

Huitième et onzième position sur la grille de départ du Qatar, ce n'est pas exactement ce que les observateurs espéraient des troupes Tech3 dont un des leurs, Colin Edwards, avait annoncé avant le début des hostilités que pour une victoire, ce serait l'année ou jamais.

Valentino Rossi n'a pas réussi à ébranler la sérénité d'un Casey Stoner qui n'a pas quitté le haut de la feuille des temps depuis qu'il a posé les roues de sa Ducati à Losail. Sa position de pointe le démontre, l'Australien est comme dans son jardin dans ce désert du Qatar, mais pour autant, le pilote Yamaha s'est rapproché d'un rival qu'il n'a pas l'intention de laisser tranquille.

Le public de Montova espérait voir un grand Antonio Cairoli sur les terres italiennes et non seulement le nouveau pilote KTM est bien présent aux avant-postes mais en plus un autre pilote transalpin s'invite en la personne de Davide Philippaerts qui remporte cette qualification MX1.

Alors que l'on s'attendait à un duel entre l'Aprilia de Max Biaggi et la Ducati Althea de Carlos Checa, c'est le Britannique Cal Crutchlow qui a surgi sur sa Yamaha pour s'adjuger sa deuxième position de pointe de rang.

Ce n'est pas un Valentino Rossi heureux de son sort qui a quitté le tracé de Losail à l'issue de la première séance d'essai de la saison Moto GP. Contrairement à ce qu'elle a démontré durant l'intersaison, la Yamaha M1 s'est montrée moins docile et les conditions atmosphériques ont comme changé un équilibre jusque là parfait.

Avec sa préparation hivernale pour le moins perturbée par un accident en Motocross qui lui a chiffonné sérieusement une main pas encore remise, le moins que l'on puisse dire est que l'on n'attendait pas Jorge Lorenzo à pareille fête.

Le verdict des deux pilotes Tech3 est le même mais l'analyse est différente. Ainsi, si Ben Spies et Colin Edwards s'accordent pour assurer qu'ils peuvent gagner une seconde sur leur meilleur chrono enregistré à l'issue de la première séance d'essai de la saison du Moto GP, l'un affirme qu'il peut s'en aller la prendre dès qu'il le décidera tandis que l'autre reconnaît qu'il devra d'abord résoudre un problème de comportement de sa machine.

Comme Florian Marino il en est à sa première saison dans la catégorie Stock 600, mais il s'est mis en route un peu moins rapidement que son compatriote qui avait fait quelques piges l'an passé dans le milieu.

Ben Spies est pourtant le premier à clamer qu'il aborde sa première saison de Moto GP avec beaucoup d'humilité, mais c'est comme si personne ne voulait l'écouter. Les belles dispositions que le jeune Texan a démontré depuis qu'il a éclaté sur la scène internationale par le biais d'un Superbike qu'il a dominé dès sa première saison ont fait leur œuvre.