Il n'est pas que dans les catégories 125 et 250 que Honda ait donné sa vision du futur du monde des Grand Prix. La catégorie reine, le Moto GP, motive aussi les desseins du premier constructeur mondial. Mais que l'on se rassure.
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Lorsque Honda se prononce sur la manière dont il voit la compétition dans le futur, ce n'est jamais anodin. Le premier constructeur mondial a un poids certain dans le milieu, et à quand bien même il ne faudrait pas tomber dans la paranoïa, l'avis du blason ailé sur les règlements techniques en général est toujours pris avec le plus grand sérieux par les instances fédérale et les autres protagonistes.
Voilà une triste nouvelle pour nos couleurs qui nous vient du mondial SuperSport. Sébastien Charpentier, double Champion du Monde en titre de la catégorie ne sera pas de la prochaine manche de la discipline ce week-end à Valence.
Le Superbike se veut comme la discipline qui fait courir les sportives du marché pour un titre mondial. Gixxer, CBR, R. 1, ZX-10R et autres 999 sont ainsi alignées sur la grille de départ. Mais il semblerait que ces machines, si elles sont toujours dérivées de leurs sœurs de concession, s'en éloignent néanmoins de plus en plus.
Si d'aucuns avaient encore des doutes sur la côte officielle particulièrement élevée de James Toseland dans les couloirs de Honda, voici de quoi balayer les dernières réticences.
Au prochain Grand Prix de Turquie, il est un pilote qui célébrera sa symbolique centième participation à une course de la catégorie majeure de la Vitesse Moto. Ainsi, le plus Français des Japonais, Shinya Nakano, qui commence en 2007 une nouvelle vie dans un team satellite de Honda, soufflera les cent bougies d'un gâteau ayant eu jusque là Kawasaki comme ingrédient principal.
Durant les années 70 et 80, les quatre constructeurs japonais explorent différentes technologies, les moteurs n'ont pas encore trouvé une configuration classique, deux temps, quatre temps, wankel, six cylindres etc . . .
Blessé suite à une chute subie lors des qualifications du Grand Prix d'Espagne à Jerez, Mike Di Meglio se remet et compte bien rejoindre les rangs de la catégorie en Turquie. Un tracé qui lui rappelle le bon souvenir de ce qui reste sa seule victoire en grand Prix à ce jour. C'était en 2005.
L'infortuné héros de cette saynète prise ICI est la jeune recrue d'une écurie Cecchinello de retour en 250 après avoir déserté la catégorie il y a deux saisons pour mieux monter en Moto GP. Cette fois, point de Stoner, parti, depuis sous d'autres cieux et prenant une autre dimension, mais l'Anglais Eugène Laverty qui apprend les Grand Prix.
Quel week-end à rebondissements aura connu le SuperSport en terres anglaises. Avec l'élimination sur blessures des principaux protagonistes du Championnat à la fin du premier jour, on aurait pu croire que la sensation était consommée. Que nenni !
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