Marc Marquez se livre sur ses grandes rivalités et ses ambitions : « Atteindre 89 victoires, c’est difficile »
À l’occasion de son 200ᵉ Grand Prix en MotoGP, Marc Marquez s’est confié dans une interview exclusive à DAZN Espagne, revenant sans détour sur sa carrière et ses légendaires confrontations. Le champion espagnol, huit fois titré, a évoqué ses batailles épiques contre des figures majeures comme Valentino Rossi, Jorge Lorenzo et Dani Pedrosa — et la tension toujours vivace avec l’icône italienne.

« Tous mes rivaux m’ont dit des choses désagréables. J’ai eu mes problèmes avec Pedrosa, avec Lorenzo, avec Valentino, mais ce sont des rivaux. Ce sont des collègues… mais des rivaux, » explique Marquez, rappelant la frontière ténue entre camaraderie et compétition dans le paddock MotoGP.
Si le temps a passé, la fracture avec Rossi semble toujours profonde. Marquez a reconnu que la résolution de leur différend ne dépendait pas que de lui, laissant planer un parfum de rivalité toujours actif, même loin des circuits.

Un mental d’acier forgé dans l’adversité
Depuis ses débuts fracassants en MotoGP en 2013, Marquez s’est imposé par un mental inébranlable. Les critiques et piques lancées par ses adversaires ? Il a choisi de ne pas s’y attarder, préférant laisser parler son instinct et son talent sur la piste. Une philosophie qui lui a permis d’engranger victoires, records… et respect, même de ses plus farouches adversaires.
Interrogé sur ses objectifs futurs, le pilote de Cervera a reconnu avoir en tête le mythique cap des 89 victoires de Valentino Rossi en catégorie reine. Un objectif colossal, même pour lui : « Atteindre 89 victoires est difficile, pour être honnête. C’est beaucoup de victoires. »
Actuellement deuxième pilote le plus victorieux de l’histoire du MotoGP, Marquez reste cependant concentré sur ce qu’il considère comme l’essentiel : aller chercher de nouveaux titres mondiaux et continuer à écrire sa légende.
Alors que la saison 2025 le voit dominer une fois encore la grille, Marc Marquez ne montre aucun signe de ralentissement. Sa détermination reste intacte, nourrie par ses rivalités passées et ses ambitions futures. Et dans un championnat aussi imprévisible que le MotoGP, personne ne parie contre l’idée de le voir rejoindre — voire dépasser — le record de Rossi.

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