Mais qui sont ces fameux adeptes de la vanlife ?
VANLIFE - Qui sont-ils ? Où vont-ils et de quelle manière voyage-t-il ? Une étude s'est penchée sur la question et tente de dresser un portrait-robot des adeptes de la vie à la fraîche, qu'ils soient vanlifers ou campeurs traditionnels.
Mais qui sont donc ces vanlifers dont on nous parle tant et combien sont-ils ? La FFCC, la fédération française des campeurs, caravaniers et camping-caristes, s’est penchée sur la question et sur les adeptes du genre dans une étude publiée la semaine passée, avec l’aide de l’institut CPA. Et elle s’est particulièrement intéressée aux touristes de plein air.
Parmi les 1000 adeptes de la vie à la fraîche interrogés, 51 % d’entre eux se déclarent itinérants. Les autres, sont des campeurs, des caravaniers, voir des camping-caristes plutôt sédentaires qui partent de chez eux, et se rendent au camping des flots bleus et n’en bougent plus tout le temps de leurs vacances, et ce, parfois, durant des années.
La vanlife, oui, mais au camping
Mais une courte majorité sont donc nomades. Les vanlifers, ce sont eux. Ils ont souvent plus de 65 ans et voyagent en couple, sans enfants. Ceux qui se baladent en famille ne sont que 39%. L’exiguïté des engins explique évidemment ce faible score.
Où vont-ils ? À la mer, bien sûr, mais aussi à la montagne et à la campagne. N’étant pas, pour une bonne part d’entre eux, obligés de s’astreindre aux congés scolaires, ils voyagent tout au long de l’année, en changeant presque systématiquement d’itinéraire, mais s'arrêtent très souvent dans un camping. Âgés, ils sont aussi libres comme l’air, contrairement à ceux que l’étude désigne comme des « familles confort ». Ces derniers sont plutôt jeunes et leurs enfants sont petits. Eux sont certes itinérants, mais pendant les vacances scolaires seulement et en fréquentant néanmoins eux aussi les campings, commodités oblige.
Le camping traditionnel a de beaux restes
Mais les purs et durs, les vrais adeptes de la vanlife aventureuse, en camping sauvage existent eux aussi. Mais ils ne sont que 6% du total. L’enquête les dépeint comme étant plutôt jeunes, plutôt urbains, avec des revenus supérieurs à la moyenne. Ils possèdent, bien sûr, un van ou un fourgon, plutôt qu’un camping-car ou une caravane. À bord, ils voyagent toute l’année, quelles que soient la saison et la fréquence des vacances scolaires.
Ce public, minoritaire, est aux antipodes du campeur traditionnel, qui n’est pas du tout vanlifer. Ce dernier part en couple, avec ses enfants, il est âgé de moins de cinquante ans et, en camping-car, caravane, tente ou en louant des mobile homes, il quitte rarement la France et fréquente exclusivement les campings, plutôt en été, plutôt pendant les vacances scolaires et plutôt au bord de la mer.
On le voit, la typologie de l’adepte du plein air est plutôt variée. Aussi varié en somme que celle des Français.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération