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Loin de Paris, près de l'auto indispensable

Dans Loisirs / Livres

Michel Holtz

Un ouvrage, cosigné par 26 chercheurs, explore les fameux territoires, qui, vus de la capitale sont souvent caricaturés. Mais Loin de Paris observe la ruralité et l'un de ses éléments indispensable : l'automobile. Une vision réaliste de la bagnole nécessaire  qui n'est pas seulement savante, mais aussi tendre et drôle.

Loin de Paris, près de l'auto indispensable
26 chercheurs et intellectuels racontent la campagne loin des mythes parisiens.

Les territoires. Voilà un mot chic pour désigner, en vrac, la campagne, les zones rurales et tout ce qui n’est pas francilien. Tout le monde en parle et, souvent, armé d'une lorgnette parisienne emprunte de caricature.

Alors, 26 chercheurs se sont vraiment penchés sur ces territoires. Sous la houlette de deux d’entre eux, Salomé Berlioux et Félix Assouly, ils ont exploré ce que sont vraiment ces campagnes, ces petites villes, en donnant la parole à ceux qui y vivent dans ce Loin de Paris, raconter les territoires.

La Peugeot 205, version madeleine

Parfois même, ils se souviennent eux-mêmes d’où ils viennent, à l’instar de Jérémie Peltier. 
il est auteur, éditeur, et codirecteur de la fondation Jean Jaurès, une position et un milieu très parisien donc. Ce qui ne l’empêche pas, dans l’un des textes de cet ouvrage de se souvenir de sa jeunesse sarthoise, dans une écriture très éloignée des diktats universitaires.

Il raconte sa Peugeot 205 de jeunesse, son deuxième chez lui, et le besoin vital qu’il a de cette auto, pour aller à la ville, à une heure de chez lui. Il évoque aussi son permis, obtenu à 18 ans et une semaine, une obligation pour sa nécessité de liberté.

Il se souvient aussi de l’autoradio des trajets du matin, des annonces d’info trafic, des bouchons sur l’A86 à la hauteur de Créteil. « Qu’est-ce que vous voulez que ça me foute » explique Jérémie Peltier qui redoute la rocade du Mans. Une fois arrivé, il doit fermer son auto, « fermeture manuelle, mon bon monsieur, il faut faire le tour de l’auto ». En se rappelant « que l’été, c'est pire : il faut aussi remonter les vitres à la mano ».

L'auto des premières amours

Il se souvient aussi, que sa petite Peugeot se transformait, parfois, en chambre d’hôtel, voir en chambre d’amour, « car les abribus, ça va cinq minutes ». Et il y a les soirs de trop-plein de picole, celles ou, pour éviter de se faire rattraper par la patrouille, il dort dans la 205, grâce à un sac de couchage, toujours rangé dans le coffre, au cas où.

L’intellectuel parisien qu’il est devenu n’a pas oublié sa "Fefe", sa "biche" de jeunesse, comme il l'appelait. « Elle a été mon espace de liberté, mon sanctuaire de souveraineté dans une époque déjà déglinguée ». Une époque peut-être déjà abîmée, mais ou l'on parlait de campagne, et pas encore de "territoires".

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